Le ministre Koné (c) explique que les partenaires au développement appuient notre pays avec une enveloppe de plus de 137 milliards de Fcfa
Pour la circonstance, il était accompagné d’une forte délégation composée des membres de son cabinet et des directeurs généraux des services rattachés à son département. La Quinzaine de l’environnement vise à développer un cadre de partenariat environnemental avec toutes les catégories d’acteurs pour un changement de comportement positif en faveur de l’environnement. Pendant deux semaines, dans toutes les régions du pays et le District de Bamako, les activités ont été exécutées avec une implication de tous et à la satisfaction générale de toutes les parties prenantes.
Les conférences-débats, les émissions audiovisuelles, les visites de terrain, les activités de sensibilisation et d’information ont permis de faire des propositions de solutions durables à la pollution plastique. Elles ont aussi permis d’identifier des opportunités et des initiatives pour investir dans la l’égalité d’accès des femmes à la terre et aux biens. Le thème de la Journée mondiale de l’environnement et celui de la Journée internationale de lutte contre la désertification et la sécheresse ont fait donc l’objet d’une grande information à l’endroit du public et des médias, a témoigné le ministre en charge de l’Environnement avec satisfaction. Le thème de clôture de la Quinzaine : «Femme. Sa Terre. Ses droits», est perçu par le ministre Modibo Koné comme une parfaite illustration pour demander aux femmes de s’impliquer dans la gestion environnementale de leurs circonscriptions.
«Je suis très satisfait du fait que Koutiala a donné le ton de la réussite de la Quinzaine de l’environnement. Le choix de Koutiala est unique en ce sens que nous sentons la sécheresse autour de la région. Et la population de Koutiala est prête à se battre afin que les arbres repoussent dans leur localité», a dit Modibo Koné. Il a invité les autochtones de la capitale de l’Or blanc à s’impliquer davantage pour que cette année, la campagne de reboisement soit une réussite totale. Le ministre Koné a également dit que des dispositions sont prises à tous les niveaux pour protéger les quelques pieds de karité, de néré et de mangue qui restent encore dans la région.
Par rapport à la tenue de la prochaine édition, le ministre Koné a révélé que les consultations sont en cours pour porter le choix sur une localité qui sera non loin de Koutiala. Et de déclarer que les partenaires au développement ont décidé d’appuyer notre pays avec une enveloppe de 250 millions de dollars (environ 137,500 milliards de Fcfa) pour la création d’emplois verts, mais aussi pour la protection de l’environnement. Selon lui, dans le processus de financement du Projet de restauration des terres dégradées, 87 communes au Mali sont impactées dont la ville de Koutiala. Pour sa part, le maire de la Commune urbaine de Koutiala a exprimé sa gratitude aux autorités pour le choix porté sur sa ville.
De l’avis d’Oumar Bah Dembélé, ce choix se justifie par la volonté affichée des autorités de relever les défis environnementaux de la nouvelle Région de Koutiala, en impliquant l’ensemble des acteurs dans la campagne de communication en faveur de la protection de l’environnement. «Le bilan des activités menées durant cette édition est éloquemment satisfaisant et porteur d’espoir. En effet, la tenue de deux conférences-débats sur les deux thèmes, l’organisation d’une soirée culturelle thématique, la leçon-modèle dispensée à l’Institut de formation professionnelle et le reboisement de 300 pieds par la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) ont constitué les temps forts de cette édition», a témoigné l’édile.
Envoyés spéciaux
Makan SISSOKO
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