Les FAMa à Anéfis
La
prise d’Anéfis samedi par les Forces armées maliennes (FAMa) est sans doute un
tournant majeur dans le processus d’occupation par nos hommes des emprises
autrefois utilisées par la Minusma. Pour s’assurer la maîtrise d’Anéfis,
localité qualifiée de stratégique située aux «portes» de Kidal, nos hommes ont
vaillamment croisé le fer avec les éléments des groupes armés terroristes.
À
l’exception de Ber, la première phase du retrait de la Mission, qui a concerné
les camps d’Ogossagou, de Goundam et de Ménaka s’est déroulée dans une relative
accalmie entre le 1er et le 31 août 2023. Ber était en effet devenue un
sanctuaire pour les groupes armés terroristes où se passaient toutes sortes de
trafics. Toutes choses qui expliquent l’intensification des combats entre les
FAMa et les ennemis de la paix qui ne voyaient pas d’un bon œil que nos hommes
reprennent pied dans cette localité.
C’est donc la même stratégie malsaine que les forces du mal entendent utiliser pour empêcher la mise en route de la seconde étape du processus qui s’étend du 1er septembre au 31 décembre 2023. Au terme de cette étape, les camps de Tessalit, Aguelhoc, Ansongo, Kidal et Douentza passeront sous le contrôle de l’armée malienne. L’on est bien fondé de s’interroger sur les raisons et surtout le timing de la subite recrudescence des attaques dans plusieurs localités de notre pays. Outre l’action indicible perpétrée contre le Bateau «Tombouctou» aux environs de Gourma-Rharous, Léré (Tombouctou), Bourem (Gao), Dioura, dans le Cercle de Ténenkou et bien d’autres localités n’ont pas échappé à la furie de ces hors-la-loi et de leurs complices.
ENTREPRENEURS
DE LA VIOLENCE- Pour rappel, le Conseil de sécurité des Nations unies, en
réponse à la demande de retrait sans délai de la Minusma, a décidé par la
Résolution 2690 de mettre fin au mandat de la Mission à compter du 30 juin
2023. Le processus de retrait devant s’étaler sur la période allant du 1er
juillet au 31 décembre 2023. C’est à cet égard que le gouvernement a mis en
place deux comités. Il s’agit du comité de pilotage comprenant plusieurs
ministres et un comité technique. Dans la foulée et afin de matérialiser ce
retrait, le gouvernement et la Minusma ont eu plusieurs séances de travail.
Implications logiques du départ de la Mission, les emprises de la Mission
onusienne doivent être remises aux autorités maliennes.
Dès
lors, l’armée nationale est en droit de se déployer sur toute l’étendue du
territoire. Dans ce cadre, le gouvernement, attaché à la souveraineté et à
l’intégrité territoriale du Mali, a entamé le processus d’occupation des
emprises jadis utilisées par la Minusma. À la lumière de ce qui précède, la
posture des entrepreneurs de la violence et de leurs soutiens paraît incongrue
car faisant obstacle à un attribut de la mission régalienne de notre outil de
défense, du reste acté par la communauté internationale. À moins qu’il n’y ait
quelque part, -ce qui reste dans l’ordre du possible-, un poker menteur dans le
processus.
En
tout état de cause, les autorités militaires assuraient en début de semaine que
le processus d’occupation irréversible des terres maliennes, qui s’inscrit dans
le cadre de l’unité du Mali se poursuit et se poursuivra. «Notre vaillante
armée, vos dignes fils se battront jusqu’au dernier souffle pour défendre
l’intégrité de notre chère patrie qui est un et indivisible», rassurait le
premier responsable de la Direction de l’information et des relations publiques
des Armées (Dirpa), le colonel-major Souleymane Dembélé.
Depuis
la rectification de la trajectoire de la Transition en mai 2021, les autorités
ont fait de l’équipement des Forces de défense et de sécurité un point
d’honneur. Les récentes prouesses militaires enregistrées contre les
terroristes sont donc la résultante de cette dédicace. Il y a quelques mois, le
ministre de la Défense et des Anciens combattants avait pourtant averti les
forces ennemies qui pensent que les profondeurs des grottes et le couvert des
forêts leur offrent encore un quelconque répit ou qui veulent jouer la montre,
comptant sur un éventuel épuisement de la volonté du peuple.
Selon le colonel Sadio Camara, leurs actions de harcèlement et attaques lâches contre les populations civiles ne font que confirmer leur perte de vitesse. «Soyez sûrs de ne jamais retrouver le repos, du moins, jusqu’à ce que nos bombes et nos troupes d’assaut vous traquent et vous envoient vers le repos éternel», promettait-il.
Massa SIDIBE
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