Pull-over, manteaux, couvertures, écharpes, chaussettes de seconde main se vendent comme du petit pain
Nous sommes au Grand marché de Sikasso. Assis devant sa boutique remplie de friperies, Moussa Traoré évolue dans ce domaine depuis 2017. Il affirme que l’affluence ne cesse de croître chaque année. «Dès que la saison froide commence, les clients affluent. La plupart de mes clients sont les femmes. Malgré les difficultés, on arrive à avoir notre part du gâteau», explique-t-il en souriant.
À quelques mètres de la boutique de Moussa, Mme Coulibaly Mariam, fripière depuis 2015, partage son expérience. Elle soutient que ce commerce devient rentable surtout entre novembre et février. «Cette période est une aubaine pour nous. On vend plus en trois mois qu’en six mois de chaleur», dit-elle, confiant qu’elle arrive à tirer son épingle du jeu, car son bénéfice lui permet de prendre soin de ses quatre enfants et de préparer de petits plats somptueux pour son mari.
«Auparavant, nous commandions au Togo sans problème. Aujourd’hui, avec la conjoncture actuelle, les prix de la balle ont augmenté (de 75.000 Fcfa à 100.000 Fcfa). En plus, certaines balles tardent à arriver, nous sommes obligées d’écouler nos articles un peu chers pour avoir au moins le minimum de bénéfice. Je cède les blousons pour enfants entre 1.000 et 1.500 Fcfa, ceux des adultes oscillent entre 2.500 et 3.000 Fcfa», déplore le jeune commerçant burkinabé Nouhoum Ouédraogo, fripier depuis 2016.
Sa cliente Oumou Berthé est consciente de la réalité du moment mais elle est dans l’obligation d’acheter ces survêtements qui, selon elle, préservent la santé des enfants. «Cette année, constate-t-elle, le froid débute avec allure. Compte tenu du contexte d’humidité de la région, chacun doit se protéger. Même si ces habits coûtent chers, je compte en acheter, car la santé est primordiale».
«Chaussetti beyi, chaussetti beyi», «mogo kelen ; chaussetti kelen» en français «venez acheter des chaussettes», «une personne, une paire de chaussette», lance le vendeur de fripes, Boubacar Traore. Le lycéen du Monseigneur Didier de Montclos de Sikasso exerce ce métier les weekends pour subvenir à ses petits besoins. «Ce commerce me permet d’avoir de quoi mettre dans ma poche de façon honnête. Mes articles sont vendus entre 200 à 500 Fcfa», explique-t-il.
Malgré la hausse du coût de transport des marchandises, le retard de l’arrivée des balles de friperie et l’insécurité sur les corridors, la saison froide demeure la période favorable pour les vendeurs des vêtements d’occasion. Les habitants de la Cité verte du Kénédougou sont obligés de s’en procurer pour se protéger contre le froid en cette période de l’année.
Aïssata DEMBÉLÉ Amap-Sikasso
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