
La Société de gestion des immobilisations hors exploitation (SGIHE) est un nouvel outil stratégique à capitaux majoritairement publics
La cérémonie de lancement était présidée par le vice-président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Mali (APBEF-Mali), Georges Nabi, en présence du directeur général de la SGIHE, Fousseyni Sidibé. Dans le contexte actuel, caractérisé par une transformation profonde tant sur le plan économique que technologique, le secteur immobilier représente un levier essentiel pour stimuler la croissance, générer des emplois et améliorer les cadres de vie. C’est pourquoi, la SGIHE a été créée avec la vision de contribuer à moderniser et à dynamiser ce secteur, en intégrant les meilleures pratiques de gestion et en exploitant notamment les opportunités offertes par la digitalisation. Elle entend donc apporter une réponse innovante aux défis immobiliers dans notre pays.
Le directeur général de la SGIHE a expliqué que la nouvelle société est engagée à instaurer une transparence totale et une rigueur sans faille dans la gestion des actifs. Fousseyni Sidibé dira aussi que la structure vise à nouer des partenariats stratégiques avec des acteurs nationaux et internationaux pour renforcer la capacité d’innovation et d’impact. «D’ores et déjà, nous nous apprêtons à mettre en vente dès demain un premier lot de biens d’un montant d’environ 23 milliards de Fcfa, soit l’équivalent de 626 immeubles composés de bâtiments et de terrains situés à Bamako et Kati», a-t-il annoncé. Et d’ajouter que la SGIHE ambitionne ainsi de devenir un acteur incontournable de la gestion patrimoniale, de la valorisation immobilière et de la résilience financière du pays.
Fousseyni Sidibé a aussi souligné qu’avec la disponibilité de l’application Ninacad lancée le 10 mars dernier, chacun aura la possibilité de visiter les parcelles disponibles sur son téléphone. Pour le vice-président de l’APBEF-Mali, l’ambition est de bâtir un environnement bancaire plus robuste, plus transparent et résolument tourné vers l’avenir. «En apportant une réponse structurée et concertée à la problématique des immobilisations hors exploitation, nous nous dotons d’un levier stratégique essentiel pour l’assainissement et l’optimisation de nos bilans», a déclaré Georges Nabi.
Il a affirmé que la Société est désormais opérationnelle et prête à déployer ses activités. «Je suis convaincu que son action aura un impact transformateur pour notre secteur et, au-delà, pour l’économie malienne tout entière», a-t-il assuré. Le secteur immobilier malien connaît depuis plusieurs années une croissance soutenue, portée par une urbanisation accélérée, une démographie dynamique et un besoin croissant en logements, infrastructures commerciales et industrielles.
Pourtant, cette expansion est freinée par des contraintes majeures dont l’accumulation d’actifs non performants dans les bilans bancaires, le manque de financement structuré, et l’absence de mécanismes efficaces pour valoriser les biens immobilisés. C’est face à ce constat que l’État malien et les acteurs du secteur financier ont décidé de lancer la Société de gestion des immobilisations hors exploitation (SGIHE), un nouvel outil stratégique à capitaux majoritairement publics.
Aminata DJIBO
La rencontre de deux jours, ouverte hier, permettra notamment, d’approfondir la réflexion sur les enjeux liés à l’autorégulation des médias dans notre pays.
Au-delà des efforts institutionnels, des initiatives locales sont mises en œuvre pour recycler les déchets plastiques. C’est le cas de Salimata Ballo, fondatrice de Culture Éco au Badialan et du vieux Souleymane Konaté qui transforme des déchets plastiques en rouleaux de corde PVC pour chais.
Sur 136 candidatures, 6 ont été sélectionnées et récompensées lors de la présente édition organisée par la Fondation Santé-Environnement dans le cadre de la 26è édition de la Quinzaine de l’environnement.
Vendredi dernier, dans un hôtel de Bamako, Canal+ a fêté ses 30 ans de présence au Mali et les 10 ans de la création de la filiale Canal+ Mali..
Sur huit recommandations formulées, trois sont exécutées, trois sont en cours d’exécution et deux n’ont pas été réalisées.
À l’occasion de la célébration de la mort du célèbre chanteur reggae Bob Marley, le 11 mai, nous avons fait immersion dans le monde des «Rastas» à Bamako. Hier comme aujourd’hui, cette communauté tente de résister tant bien que mal aux stéréotypes et stigmatisations de la société.