C’était en présence du directeur régional de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille de Ségou, Danzaly Coulibaly, de la présidente des femmes rurales de Ségou, Mme Diao Kadiatou Tall, du maire de Pelengana, Mme Diabaté Mariam Bamba et de bon nombre d’invités. Célébrée cette année sous le thème régional: «Femmes africaines, actrices clés de la sécurité alimentaire et nutritionnelle», et national : «Femmes rurales, actrices clés de la sécurité alimentaire et nutritionnelle», la journée a été l’occasion d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur le rôle et la contribution de la femme rurale dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, de réaliser des actions de plaidoyer auprès des autorités et des partenaires techniques et financiers pour favoriser l’ accès des femmes rurales aux opportunités économiques, en vue de créer les conditions d’une croissance économique durable et de renforcer les capacités des organisations féminines.
Dans son allocution, le maire de la Commune rurale de Pelengana, Mme Diabaté Mariam Bamba s’est réjouie du choix porté sur sa commune pour abriter cet important événement. Elle a rappelé le rôle combien important que les femmes rurales jouent dans l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays, avant de déplorer les défis qui freinent leur émancipation notamment le manque d’équipements et d’accès à la terre.
Selon le directeur régional de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille de Ségou de tout le temps, la femme africaine a toujours été au rendez-vous aux côtés des hommes dans tous les combats de libération et d’émancipation du peuple africain. «Au Mali, les femmes vivant en milieu rural représentent en moyenne près de la moitié de la main-d’œuvre agricole. Malgré leur rôle crucial en matière de sécurité alimentaire des ménages, elles font face à la discrimination et à un pouvoir de négociation limité.
Des normes patriarcales désavantagent les paysannes en particulier sur les droits fonciers (petites parcelles, difficultés d’accès à la propriété, droits de succession discriminatoires), les ressources productives (très peu d’accès au crédit, aux services de vulgarisation ou aux intrants), le travail non rémunéré, les emplois précaires et une faible participation aux décisions et à la représentation politique. Au sein du ménage, avec une position de négociation plus faible, elles mangent souvent moins, en dernier ou disposent d’une alimentation de moins bonne qualité», a révélé Danzaly Coulibaly.
à l’en croire, le fait d’investir dans l’autonomisation des femmes et des filles permettrait d’accélérer le progrès agricole, le développement rural, la sécurité alimentaire et la nutrition dans notre pays. «En garantissant aux femmes un meilleur accès et un meilleur contrôle des actifs et des ressources, la productivité et la production agricole augmentent, avec des avantages pouvant s’étendre sur plusieurs générations et rapporter d’importants dividendes à l’avenir», a révélé Danzaly Coulibaly.
Quant au préfet du Cercle de Ségou, il a rappelé l’objectif général visé cette année à savoir l’amélioration d’une alimentation saine et satisfaisante par la mobilisation des décideurs et bailleurs de fonds à soutenir la femme rurale. Daouda Diarra a remercié l’ONG Association de soutien au développement des activités de population (ASDAP) et la Croix-rouge malienne pour les efforts consentis dans le cadre de l’amélioration des moyens de subsistance des femmes rurales.
La visite de la parcelle de maraîchage des femmes rurales de M’Peba, des sketchs de sensibilisation et un poème en hommage aux femmes rurales ont été les temps forts de cette cérémonie.
Mamadou SY
Amap-Ségou
Rédaction Lessor
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