La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, représentant le Premier ministre, Mahamadou Kassogué.
Elle a enregistré la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher, le président de l’Ama-SNJ, Ousmane Abou Diallo et le directeur général du Service national des jeunes (SNJ), le colonel Tièmoko Camara. Plusieurs anciens ministres ont pris part à l’évènement.
Le président de l’Ama-SNJ, a rappelé que le SNJ a été institué par la loi n°83-27/AN-RM du 15 août 1983. «De 1985 à 1991, 6 contingents réguliers et 2 contingents spéciaux (douane et Brigade urbaine de protection de l’environnement-BUPE-) ont été formés pour un effectif de 6.635 éléments», a précisé Ousmane Abou Diallo. Selon lui, 26 ans après l’interruption du SNJ en avril 1991, l’Amicale s’est battue pour sa reprise au vu de son intérêt et de son importance sur le plan citoyenneté, comportement, éducation et civisme dans tous les compartiments de la société.
Il a expliqué que la nouvelle formule fut instituée par la loi n°2016-038/ du 7 juillet 2016. Deux cohortes pour un total de 1.300 éléments ont été enrôlées de 2018 à 2021. «Les anciens du SNJ sont ceux qui pensent que seul le labeur des Maliens peut constituer une solution aux différentes crises que nous connaissons», a laissé entendre Ousmane Abou Diallo.
Pour sa part, le directeur général du SNJ, a évoqué que l’Ama-SNJ est une organisation faîtière créée le 23 janvier 1988 dans le but de perpétuer l’esprit de corps sur la base de la solidarité et de l’entraide entre tous les éléments ayant effectué leurs formations militaires dans le cadre du SNJ. «L’Ama-SNJ est un partenaire crédible, fiable. C’est grâce à sa détermination et son accompagnement que le SNJ nouvelle formule est devenu une réalité», a estimé le colonel Tièmoko Camara.
Par ailleurs, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et la Construction citoyenne, a relevé que le SNJ est et restera toujours ce très bel outil pour façonner le citoyen modèle pétri de valeurs et de pratiques positives.
Mossa Ag Attaher a félicité le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour avoir eu la lumineuse idée de rendre effective la formation militaire obligatoire des fonctionnaires de l’État et des collectivités ainsi que des autres statuts. «Un homme qui n’a pas confiance en lui ne peut contribuer à bâtir un État fort. Un État fort ne se construit que par des hommes et des femmes bien formés, responsables, confiants en eux et fiers», a-t-il déclaré.
Quant au ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, il a indiqué que le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga est un ancien du SNJ. «Il aurait bien aimé être parmi nous ce matin mais il en a été empêché par la maladie. Il m’a chargé de vous transmettre ses salutations fraternelles», a-t-il confié.
Avant de souhaiter au chef du gouvernement un prompt établissement.
Selon Mahamadou Kassogué, cette initiative cadre parfaitement avec la vision du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta qui ambitionne de former des citoyens moulés aux valeurs de la République. Il s’agit, a-t-il cité, des valeurs de patriotisme et d’amour de la patrie, d’esprit de sacrifice et de dévouement à la nation, de loyauté, d’intégrité, d’exemplarité, d’esprit de discipline, de solidarité, d’amour du travail bien fait et de la préservation de l’intérêt général.
Le chef du département en charge de la Justice a rassuré l’Ama-SNJ que ses doléances portant notamment sur la création de la réserve et la décoration des anciens du SNJ seront examinées avec la plus grande attention. L’événement a été marqué par la projection d’une vidéo de quinze de minutes parlant du parcours de l’Ama-SNJ.
Fatoumata TRAORÉ
Rédaction Lessor
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