
Face à quatre autres candidats du continent, Sidi Ould Tah s’est imposé par son expérience et sa vision stratégique. Ancien ministre mauritanien des Affaires économiques et du Développement, il dirigeait jusqu’ici la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), un poste dans lequel il a consolidé sa réputation de fin gestionnaire et de fervent défenseur de l’intégration économique africaine.
Avec plus de 30 ans d’expériences dans les finances publiques et le développement, son élection intervient dans un contexte où la Bad est attendue sur plusieurs fronts à savoir, le financement des infrastructures, la lutte contre le changement climatique, le soutien à la souveraineté alimentaire, et la mobilisation de ressources pour les économies en transition. Le nouveau président devra également maintenir la crédibilité de la banque sur les marchés internationaux, tout en renforçant son ancrage auprès des pays membres régionaux.
Âgé de 60 ans, Sidi Ould Tah succède au Nigérian Akinwumi Adesina, qui a bouclé deux mandats à la tête de l’institution. Son élection a été saluée par de nombreux chefs d’État et dirigeants africains comme un choix de continuité et d’efficacité.
La Bad, créée en 1964, regroupe 54 africains. Le siège de la Banque, basé à Abidjan, accueillera dans les prochaines semaines la cérémonie officielle de passation de pouvoir.
Makan SISSOKO
11,6 millions de tonnes de céréales sur 6,6 millions d’hectares. Ce sont les objectifs de production fixés cette année par le ministère de l’Agriculture pour la campagne agricole, qui démarre dans un contexte jugé favorable à plus d’un titre. Sur la question, le ministre de l’Agricul.
Quarante-quatre documents scientifiques, dont 28 rapports d’activités et 16 propositions de recherche, seront examinés au cours de la 31è session du Comité de programme de l’Institut d’économie rurale (IER), ouverte hier au Centre régional de recherche agronomique (Crra) de Sotuba..
17 millions d’euros, environ un peu plus de 11 milliards de Fcfa. C’est le montant mobilisé pour faciliter l’insertion socioprofessionnelle de 5.500 jeunes dans le cadre du Projet formation professionnelle pour la jeunesse au Mali «Chinfinw ka Baara sira». En français, le chemin des jeunes.
Le 21 juin marque la Journée internationale de la girafe. Moins médiatisée que d’autres espèces emblématiques, la girafe traverse une crise silencieuse. En trois décennies, sa population mondiale a chuté de plus de 150.000 à environ 117.000 individus, soit une baisse alarmante de 30 %, sel.
Placée sous le parrainage du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, cette édition du Sanké Mô a mobilisé les populations de Santoro et Karantela. Elle était présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga.
Ce dimanche 15 juin, le Mali, à l’instar de nombreux pays à travers le monde, célèbre la fête des Pères. Moins médiatisée que celle des mères, cette journée rend pourtant hommage à ces hommes qui, souvent dans l’ombre, portent le poids des responsabilités familiales..