Le complexe numérique de Bamako (CNB) et l’Agence de cession immobilière (ACI) ont signé, vendredi dernier, une convention pour un montant estimé à 95 milliards de Fcfa. Présidée par la secrétaire général dudit département, Mme Mariko Assa Simbara, la cérémonie de paraphe des documents a eu lié dans les locaux du ministère en charge de l’Économie numérique.
Depuis le mois d’octobre dernier, il avait été envisagé de trouver un moyen de mettre à la disposition de ce Complexe des terres que l’ACI aménagera, a rappelé le président directeur général de l’ACI.
Selon Amadou Maïga, cette convention vient, dans un premier temps, poser les bases de l’engagement des deux parties à évoluer ensemble et à explorer les voies et moyens pouvant permettre la matérialisation de ce projet. Dans un second temps, a-t-il poursuivi, ce paraphe fera en sorte que l’ACI puisse engager des professionnels compétents et les moyens qu’il faut pour aider le Centre à atteindre ses objectifs après sa réalisation.
Faisant la genèse de l’infrastructure, le directeur général du CNB a expliqué qu’il a été constaté que le Mali a besoin d’une infrastructure numérique. Car, a expliqué Hamed Salif Camara, notre pays est dépourvu de bâtiments modernes et intelligents.
D’où l’idée, selon lui, de construire un village intelligent, c’est-à-dire, un smart city que certains appelleront pôle technologique, etc. «Le Mali a voulu l’appeler Complexe numérique dont le but est de regrouper toutes les entreprises du numérique au même endroit», a précisé Hamed Salif Camara. Pour y arriver, a-t-il souligné, l’État crée les conditions pour faciliter l’implantation des entreprises nationales et des multinationales dans notre pays», a expliqué le patron du CNB.
«Cette signature est la meilleure option, car elle nous permettra de gérer et d’optimiser facilement l’occupation des terres et toutes les espaces de travail en construisant des bâtiments intelligents», a dit la secrétaire générale du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration.
Le CNB constituera un des leviers puissants pour le Mali à travers son plan architectural et boostera ainsi l’économie du Mali, a ajouté Mme Mariko Assa Simbara. Au nom du ministre en charge de la Communication, elle a assuré que le gouvernement a pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour offrir au Mali un environnement favorable au développement du numérique et aux renforcements des capacités.
Pour ce faire, ce complexe numérique verra bientôt le jour. Il sera bâti sur une superficie de 148 ha à Dialakorobougou. Son objectif est de renforcer les capacités de formation, de recherche et d’innovation dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (Tic). Afin de stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté. Pour ce faire, il formera les compétences de haut niveau en Tic pour accroitre la productivité et la compétitivité du Mali. Multifonctionnel, le Complexe comportera un techno centre, un techno village et parc et un centre de calcul.
Son opérationnalisation et celle de «la ville intelligente que nous voulons bâtir» permettront la formation de des futurs génies du Mali et d’Afrique, a expliqué la secrétaire générale du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration.
Le Complexe offrira, a ajouté Mme Mariko Assa Simbara, aux professionnels du numérique un cadre de recherche et d’innovation dans le domaine des Tic, tout en aidant à stimuler la croissance économique pour faire de notre pays une ville moderne. Le CNB contribuera à la création de milliers d’emplois, à travers l’établissement de nouvelles entreprises dans le domaine du numérique.
Fadi CISSE
La journée du vendredi 12 décembre 2025 marque la fin des opération de traque, de saisie et de destruction des engins artisanaux servant à la recherche de l’or dans les cours d'eau et sur leurs rives bordant les forêts, dans la Région de Bougouni. Plus d’une centaine de dragues et de machi.
Pour la 90è session du Conseil d’administration de la Banque de développement du Mali (BDM-SA), tenue samedi dernier dans ses locaux, les administrateurs ont examiné en premier lieu le budget d’investissement et d’exploitation qui permet à l’institution d’assurer la continuité de ses .
En marge de leur rencontre, les ministres de l’Économie et des Finances de la Confédération des États du Sahel (AES) venus à Bamako pour les travaux de l'assemblée consultative de la Banque confédérale d'investissement et de développement (Bcid-AES) ont été reçus, hier dans l’après-.
À la date du lundi 8 décembre, au Grand marché de Bamako, le sac de 100 kg de mil est vendu à 20.000 Fcfa contre 22.500 Fcfa avant. Le sac de 100 kg de riz Gamiyaka, cédé auparavant à 45.000 Fcfa, se négocie désormais autour de 40.000 Fcfa.
Le gouverneur de la Région de Kita, Daouda Maïga, a présidé en début de semaine une session de vulgarisation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et de son plan d’actions 2023-2027..
Ces derniers mois ont été marqués par un changement de posture des groupes armés terroristes qui ont décidé de s’attaquer aux sources d’approvisionnement du pays en produits pétroliers dans le but d’asphyxier l’économie nationale et de révolter les populations contre les autorités..