Le 19 septembre dernier, le ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et la directrice de
l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) au Mali,
Miriam Lutz, ont signé un amendement à l’accord d’aide au développement entre
les États-Unis et le Mali, représentant un nouveau financement de
148,5 millions de dollars (soit 101 milliards de Fcfa).
Ce soutien du peuple américain au Mali, à travers l’USAID,
ne représente qu’une partie de l’aide globale américaine. Il couvrira le
financement de nouvelles activités et celles en cours dans les domaines de la
santé, de la gouvernance, de l’agriculture et de l’éducation de base.
Ce
montant s’ajoute aux plus de 250 millions de dollars (soit
170 milliards de Fcfa) que les États-Unis ont accordé au Mali à travers
l’USAID au cours de l’année écoulée y compris 90 millions de dollars (soit
61 milliards de Fcfa) en aide humanitaire vitale pour les Maliens qui en
ont le plus besoin.
L’amendement comprend 17 millions de dollars (soit
11,5 milliards de Fcfa) en aide d’urgence annoncé précédemment dans le
secteur de l’agriculture et la nutrition destinée aux communautés du Mali pour
faire face à la flambée des prix sur les aliments ; une flambée causée par la
guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Ce nouveau financement permettra directement à 300.000
familles d’agriculteurs de bénéficier d’engrais et de semences améliorées afin
de renforcer la capacité du pays à pouvoir nourrir sa population sans avoir à dépendre
d’importations onéreuses.
Une partie de cette aide est déjà perceptible sur le terrain
avec la distribution par l’USAID de 1,2 million de sacs de 500 g de farine
enrichie à plus de cinq mille femmes enceintes et allaitantes et 30.000 jeunes
enfants. Cet appui permettra de lutter contre la malnutrition aiguë en période
de soudure dans certaines des localités les plus touchées au centre du Mali.
La signature de cet accord d’aide au développement représente
l’engagement indéfectible des États-Unis en faveur d’un Mali plus pacifique et
plus prospère qui dirige son propre développement. Selon le chargé d’Affaires
par intérim de l’ambassade des états-Unis, Brian Neubert, «depuis 1961, nous
travaillons aux côtés du peuple malien pour bâtir un avenir meilleur. Ce
nouveau financement reflète la force continue de nos liens».
Au cours des vingt dernières années, les États-Unis ont
accordé près de 3,5 milliards de dollars (soit 2,4 trillions de Fcfa)
en aide humanitaire et en aide au développement au taux de change actuel au
peuple malien à travers l’USAID.
C’est la preuve que les états-Unis restent un partenaire sûr pour notre pays depuis des années. Les différents projets réalisés ou en cours de réalisation grâce aux financements de ce pays ami constituent une bouffée d’oxygène pour les populations bénéficiaires.
Madiba KEÏTA
La journée du vendredi 12 décembre 2025 marque la fin des opération de traque, de saisie et de destruction des engins artisanaux servant à la recherche de l’or dans les cours d'eau et sur leurs rives bordant les forêts, dans la Région de Bougouni. Plus d’une centaine de dragues et de machi.
Pour la 90è session du Conseil d’administration de la Banque de développement du Mali (BDM-SA), tenue samedi dernier dans ses locaux, les administrateurs ont examiné en premier lieu le budget d’investissement et d’exploitation qui permet à l’institution d’assurer la continuité de ses .
En marge de leur rencontre, les ministres de l’Économie et des Finances de la Confédération des États du Sahel (AES) venus à Bamako pour les travaux de l'assemblée consultative de la Banque confédérale d'investissement et de développement (Bcid-AES) ont été reçus, hier dans l’après-.
À la date du lundi 8 décembre, au Grand marché de Bamako, le sac de 100 kg de mil est vendu à 20.000 Fcfa contre 22.500 Fcfa avant. Le sac de 100 kg de riz Gamiyaka, cédé auparavant à 45.000 Fcfa, se négocie désormais autour de 40.000 Fcfa.
Le gouverneur de la Région de Kita, Daouda Maïga, a présidé en début de semaine une session de vulgarisation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et de son plan d’actions 2023-2027..
Ces derniers mois ont été marqués par un changement de posture des groupes armés terroristes qui ont décidé de s’attaquer aux sources d’approvisionnement du pays en produits pétroliers dans le but d’asphyxier l’économie nationale et de révolter les populations contre les autorités..