Le Mali investit beaucoup dans son agriculture, mais
continue d’importer encore d’importantes quantités de céréales. Comment donc
dynamiser l’agriculture de subsistance et la conduire à la production de
surplus ? La question est essentielle pour les autorités de la Transition.
Elles veulent changer les tendances négatives, en consolidant les fortes
dynamiques agricoles repérables pour le vivrier, notamment le riz et le maïs,
et pour certaines cultures d’exportation comme le coton. L’objectif ultime est
de subvenir aux besoins nutritionnel et alimentaire des populations maliennes.
Pour le ministre en charge du Développement rural, qui était
l’invité de l’émission «Mali Kura Taasira» de la Télévision nationale, les
défis consistent pour l’essentiel à augmenter le niveau de productivité des
exploitations agricoles, faciliter l’accès aux intrants, remédier à
l’appauvrissement et la fragilisation des sols, renforcer la
professionnalisation et l’intégration des organisations de producteurs... Des
directives données par le président de la Transition permettront de relever ces
défis.
Particulièrement pour le secteur coton, le chef de l’État a
mis en place des mesures incitatives. Ainsi, en raison de la hausse excessive
du prix des engrais sur le marché mondial, le colonel Assimi Goïta a décidé que
la quote-part du producteur dans le prix du sac de 50 kg de l’engrais minéral
soit fixée à 12.500 Fcfa. Quant à l’engrais organique, la quote-part est fixée
à 2.500 Fcfa le sac de 50 kg. Il faut préciser que le président de la
Transition a spécifiquement souhaité l’accroissement de l’utilisation des
intrants locaux.
Au total, la subvention accordée par l’État se chiffre à 17 milliards de Fcfa. L’État mettra également à disposition plus de 200 tracteurs subventionnés à 50%. Et le chef de l’état a donné son quitus pour le recrutement de plus de 300 techniciens pour apporter conseils et assistance aux paysans.
PREMIÈRE MARCHE- Les autorités entendent poursuivre les efforts afin que les paysans voient leurs revenus augmenter d’année en année.
Déjà, le Mali est le premier producteur de coton en Afrique.
Le défi aujourd’hui est de se maintenir sur la première marche. En attendant,
le pays est confronté à des difficultés liées à l’exportation vers le marché
international.
Cela, à cause de l’embargo imposé par la Communauté économique
des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Mais le ministre en charge du
Développement rural considère cette épreuve comme une occasion pour notre pays
de diversifier ses partenaires, de sorte à ne plus dépendre d’un seul port.
En outre, le département promeut, conformément à la volonté
du chef de l’État, certaines productions céréalières et maraîchères de très
grande consommation. Une attention particulière est accordée aux secteurs de
l’Élevage et de la Pêche qui bénéficient également de subvention. Dans notre
pays, l’élevage est fortement intégré à l’agriculture familiale, a souligné le
ministre.
L’état entend intensifier l’insémination artificielle pour renforcer la place des filières viande et lait dans l’économie du Mali. Cet objectif passe nécessairement par le développement d’un système viable et maîtrisé. Aussi, des initiatives sont mises en œuvre pour faciliter l’accès à l’aliment bétail.
Issa DEMBELE
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