Le président de la Fédération
malienne d’escrime (FME), Wahabou Zoromé n’avait pas les mots suffisants pour
exprimer sa satisfaction, après la fin de la 2è phase du stage de formation sur
le développement du système sportif national qui s’est déroulé du 25 juillet au
2 août au Palais des sports Salamatou Maïga.
Pour lui, il ne fait guère de
doute que la session qui était destinée aux administrateurs des instances
dirigeantes de l’escrime nationale, aux maîtres d’armes et à certaines
personnes ressources, permettra de poser pour de bon les jalons du développement
de la discipline partout au Mali. Et Wahabou Zoromé d’expliquer : «parce qu’à
l’issue de la session, les participants se sont engagés, chacun, à élaborer un
projet de développement de l’escrime dans leur localité respective et le faire
parvenir à la fédération le plus rapidement possible.
Cela revient à dire que
dans les prochaines semaines, toutes les Ligues affiliées à l’instance
dirigeante de l’escrime nationale (Kayes, Bamako, Koulikoro, Sikasso, Koutiala,
Ségou, etc.) seront dotées d’une feuille de route axée sur le développement de
l’escrime à la base. «Non seulement vous vous êtes mobilisés pour participer au
stage, preuve de votre amour pour l’escrime, mais vous avez également fait
montre d’assiduité et de sérieux pendant toute la durée de la session.
Désormais,
vous êtes des acteurs incontournables dans la bonne marche de l’escrime au Mali
et vous avez toutes les compétences pour jouer ce rôle», a insisté Wahabou
Zoromé qui avait à ses côtés le directeur exécutif du CNOS-Mali, Alassane Mariko
(maître d’œuvre du projet de développement du système sportif national),
l’animateur du stage, le Tunisien Hassane Zouari et le premier vice-président
de la FME, Garibou Sagara.
«Si le président Habib Sissoko (le président du
CNOS-Mali, ndlr) soutient et accompagne la Fédération malienne d’escrime, c’est
parce qu’il croit en cette fédération et aux hommes qui la dirigent, a déclaré
le directeur exécutif du CNOS-Mali, Alassane Mariko. Je dois également dire que
Habib Sissoko a une vision pour certaines fédérations qui peuvent permettre au
Mali de remporter sa première médaille Olympique en 2024 à Paris.
L’escrime
fait partie de ces fédérations et je suis content d’être avec vous cet après-midi
(mardi, ndlr) pour la cérémonie de clôture de cette session à laquelle nous
accordons une grande importance», a ajouté le représentant du président du
Mouvement Olympique national, avant de féliciter les stagiaires «pour leur
participation de qualité au stage» et témoigner sa reconnaissance à l’expert
tunisien Hassane Zouari, «un ami du Mali».
Le directeur
technique de la Confédération africaine d’escrime n’a pas non plus tari d’éloges
sur les participants au stage. Hassane Zouari a avoué avoir été très
impressionné par les progrès réalisés par certains d’entre eux «que je connais
depuis plusieurs années».
«Les échanges ont été fructueux, je suis
content et fier du groupe (les stagiaires, ndlr). Je puis assurer que les 16
personnes qui ont participé à cette session sont désormais bien armées pour
diriger toutes les instances d’escrime au niveau local», a dit Hassane Zouari
qui n’a pas manqué de rappeler aux stagiaires que personne ne viendra développer
l’escrime malienne à leur place.
Selon un membre du bureau fédéral qui s’exprimait en marge de la session, plusieurs nouveaux clubs d’escrime devraient être créés cette année, notamment au niveau de la Ligue de Bamako. Trois cibles sont dans le viseur de la fédération : l’Union sportive des Forces armées et de sécurité (Usfas), la Police nationale et l’école du Prytanée militaire.
Soulemane Bobo TOUNKARA
Cette année, 18 joueurs sont en lice pour le titre de champion du Mali. Les participants au championnat national viennent de 7 Ligues, à savoir Bamako, Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Koutiala et Mopti. Les Ligues de Bamako et Koulikoro sont représentées, respectivement par 5 et 3 joueurs, co.
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