Le commissaire divisionnaire Amadou I. Balobo et ses éléments du
commissariat de police de Quinzambougou, traquent sans relâche les
bandits de tout acabit dans le secteur relevant de leur autorité. Mais
en parallèle, comme ils l’ont toujours souhaité, les limiers
bénéficient souvent de la collaboration des populations dont ils ont la
sécurité en charge de jour comme de nuit.
Il s’agit du cas d’un gardien
de boutiques et de magasins au marché de Bozola. Bien qu’il soit connu
pour son métier de gardien, cet individu s’est mué en véritable voleur
sans que personne ne soupçonne rien de cet autre métier auquel il
s’adonnait à cœur joie dans la discrétion la plus totale.
Aucune
chance pour les objets qui traînent dehors- Malheureusement, pour lui,
la chance l’a abandonné et il a été pris la main dans le sac. N’ayant
pas pu prouver qu’il n’était pas un voleur, il a été finalement déféré
au parquet du Tribunal de grande instance de la Commune II où les juges
l’ont accusé de «flagrant délit de vol».
Avant qu’il ne soit alpagué
par la police, selon nos sources, ce vigile d’un autre genre ne
laissait aucune chance aux objets des boutiquiers du marché Dabanani de
Bozola.
A. Maïga (c’est le nom du vigile voleur) mettait la
main sur tout ce qui trainait aux devantures et alentours des magasins
et échoppes dudit marché. L’interpellation de cet individu est
intervenue à la suite du vol qu’il a commis chez son propre employeur,
M. Gassama, un commerçant et propriétaire d’une boutique de vente
d’appareils électroniques. Ce dernier l’avait recruté depuis longtemps
pour qu’il veille sur les biens dans la boutique et ses alentours
pendant la nuit. Ainsi, plus de deux années se sont écoulées sans que le
moindre problème n’apparaisse entre l’employé et son patron.
À
apporter à domicile- Mais dernièrement, les choses se sont gâtées entre
eux. C’était à la suite de la livraison d’un chargement d’appareils
électroniques dans un des magasins du commerçant employeur. Ce jour-là ,
les livreurs ont déchargé tout le contenu de leur véhicule pour le
déposer dans le magasin de Gassama.
Après des heures de déchargement,
les livreurs qui avaient vidé le camion de de tout son contenu,
s’étaient lourdement trompés. Ils avaient oublié sur place deux postes
de téléviseur haut de gamme d’une valeur marchande estimée à environ
300.000 Fcfa chacun. Les appareils étaient restés, apparemment oubliés
par les livreurs sous une table installée à la devanture de l’échoppe.
L’occasion
fait le larron, dit-on. En sa qualité de vigile des lieux, après le
départ des livreurs, il est resté à tourner tout autour de la boutique.
C’est ainsi qu’il s’est aperçu de la présence des deux postes
téléviseurs. Au lieu de les garder avant l’arrivée de son employeur
pour les lui rendre, le vigile a eu la mauvaise idée de s’en emparer
pour les garder. Puis, il a attendu que la nuit tombe afin de les
apporter chez lui à domicile.
Pendant qu’il se dirigeait vers
son domicile, il a eu la malchance de croiser un groupe de jeunes du
quartier. Ces derniers ont vu en cet individu une apparence suspecte.
Pour se rassurer, ils l’ont hélé et lui ont posé des questions afin de
connaître l’origine des téléviseurs. Le gardien a commencé à perdre son
sang-froid. Cet interrogatoire improvisé des jeunes gens ne donnera
rien de potable. Le suspect n’a pu donner la moindre réponse qui puisse
les convaincre.
Ainsi, les jeunes étaient convaincus qu’ils
avaient affaire à un potentiel voleur. Dès lors, les esprits se sont
chauffés sur place. Ils l’ont roué de coups de poings et de pieds avant
de décider de le conduire au commissariat de police.
Les heures
suivantes, son employeur en a été informé. Convaincu qu’il était en
présence d’un véritable voleur au lieu d’un simple gardien comme il le
croyait, le commerçant à introduit une plainte contre son désormais
ex-employé. Dans la foulée, les policiers l’ont interrogé et il a
reconnu les faits de vol. Ils n’avaient plus de raison de le garder sur
place au commissariat de police. Ils ont diligenté son dossier pour le
transférer au parquet du Tribunal de grande instance de la Commune II
du District de Bamako pour qu’il réponde de son acte.
Tiedié DOUMBIA
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