Les cas d’abus de confiance
sont monnaie courante à Bamako. La preuve ? Rares sont les jours qui
passent sans qu’un commissariat de police ne soit saisi d’au moins un seul cas
de cette infraction. Le cas présent oppose B. Diakité (victime) à B.Dakouo.
Nous sommes courant 2021. Un
jour B. Diakité s’est rendu à Diatoula dans la banlieue de la capitale. Il s’y était
rendu pour visiter la parcelle de sa belle mère.
C’était dans l’intension
d’entamer les travaux de construction. Ainsi, il a été approché par B. Dakouo.
Ce dernier s’est présenté à lui comme un maçon professionnel. Mais qui à ses
temps libres, est gardien de parcelles dans la zone concernée.
Quelques minutes
d’échanges ont suffit pour qu’il parvienne à convaincre son vis-à-vis. C’est
comme cela que ce dernier lui a confié la parcelle de sa belle mère pour qu’il
puisse y veiller dessus.
Quelques temps après, les
deux se sont rencontrés de nouveau. Cette fois-ci, c’était pour discuter de la
construction sur ladite parcelle. Et tout est allé vite entre les deux hommes.
Ils ont convenu d’entamer les travaux de
construction. B. Diakité a proposé à B. Dakouo de faire le devis complet des
travaux.
Notamment la fondation de deux appartements comprenant chambres,
salons et toilettes. Peu de temps après, le maçon s’est présenté chez B. Diakité
avec un devis de 2.375.000 Fcfa, y compris la main d’œuvre.
Faux bond du maçon
Financièrement prêt, le
propriétaire de la parcelle n’a pas cherché
de midi à quatorze heures. Il a mis la main dans sa sacoche pour sortir
l’argent et a payé toute la somme demandée par le maçon. Pour tromper la
vigilance du premier, le second a fait quelques achats de matériaux dont un
chargement camion benne 7m3 de sable, autant de gravier, de barres de fer 12 et
6.
A la vu de ces matériaux, B.
Diakité a naturellement cru au sérieux de ce maçon-vigile. Pour mieux appâter
le propriétaire du chantier, B. Dakouo a fixé la date du lundi suivant pour le
début des travaux. Voilà que tout était clair entre les deux hommes.
Le jour prévu pour le début
des travaux est arrivé sans que le maçon ne se présente sur son chantier. Le
propriétaire s’était lui-même rendu pour constater l’effectivité du début des
travaux.
Mais à sa grande surprise, le maçon n’y était pas. Commença alors pour
lui, des recherches sans fin. B. Diakité
a mis tout le quartier sens
dessus dessous durant des heures. Ses recherches se sont avérées inutiles. Las
d’avoir cherché en vain son maçon, il a été finalement obligé de s’en remettre à
la volonté divine dans un premier temps.
Entre temps, au moment même où
il ne s’y attendait pas du tout, l’ouvrier l’a appelé pour lui expliquer une
histoire à faire dormir debout. B.Dakouo
dira qu’il avait reçu un appel d’urgence l’invitant à se rende au
village, où il venait de perdre sa mère.
Le temps passant, le propriétaire du chantier
a appris que le maçon se trouvait à Bamako. Il a passé environ un mois à le
rechercher. Lorsqu’ils se sont vus, il l’a coincé et lui a demandé de le conduire
chez les commerçants qui lui ont vendu les matériaux achetés.
Sans crainte
aucune, le maçon l’a conduit chez un quincaillier du quartier. Ce dernier a nié
déjà vu. B. Dakouo de sa vie. Sur place, le propriétaire du chantier n’a pas pu
retenir ses larmes. Dans la foulée, un des collègues de l’ouvrier s’est engagé
de remettre la victime dans ses droits dans les jours ou mois à venir.
Mais entre temps, les choses se sont gâtées entre B. Dakouo et ce dernier aussi qui lui reproche d’être un traitre. Par finir, B. Diakité qui ne faisait que s’embourber davantage, s’est rendu au commissariat de police de N’Tabacoro où il a déposé une plainte contre le maçon pour abus de confiance. En parallèle, proches et parents du truand et de la victime tentaient de privilégier le social.
Tiedié DOUMBIA
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