Faits divers, Hamdallaye : Le boutiquier était pédophile

Outre les infractions de vols à main armée, braquages et autres, les commissariats de police du District de Bamako enregistrent également celles relatives aux cas de viols.

Publié vendredi 22 juillet 2022 à 05:54
Faits divers, Hamdallaye : Le boutiquier était pédophile

Dans la plupart des cas dont nous avons connaissance, les prédateurs sexuels s’en prennent aux mineures pour assouvir leur libido. L’un des derniers enregistrés par les limiers du commissariat de police du 5ème arrondissement remonte à quelques jours seulement. La victime était une fillette âgée d’environ 11 ans nommée M. Elle avait été envoyée par un parent pour acheter du savon dans la boutique au coin de la rue. Malheureusement, elle en ressortira sauvagement violée par le boutiquier lui-même.

La victime et son bourreau habitent tous les deux dans le même secteur à Hamdallaye, en Commune IV du District de Bamako. Le second tient une échoppe non loin du domicile parental de la première. 

Un des parents de M avait besoin du  savon. Comme il en avait l’habitude, il a envoyé la fillette aller lui acheter le détergent dans la boutique de Amadi (nom d’emprunt). Précision : ce jeune boutiquier, trentenaire est marié, mais vit seul pour des raisons que nous ignorons. Il a été établi qu’il avait également l’habitude de procéder par des attouchements à la petite cliente. Mais cette dernière avait opté pour un mutisme total sur ce que ce prédateur sexuel lui infligeait comme souffrance. Amadi qui tirait certainement plaisir de ces attouchements a finalement décidé d’aller jusqu’au bout de sa lugubre logique.

Ainsi, lorsque M s’est présentée dans la boutique pour acheter le savon, le boutiquier n’a pas cherché de midi à quatorze heures, comme on le dit. Il a immédiatement saisi la fillette par la main. Puis, il a jeté des coups d’œil furtifs à gauche et à droite. Une fois rassuré que personne ne se trouvait dans les alentours, il a aussitôt fermé la porte. Preuve qu’il avait déjà bien préparé son plan à l’avance. La suite est dramatique.

Le boutiquier a, comme dans ses habitudes, a procédé dans un premier temps, par des attouchements. Puis, il est passé à la vitesse supérieure  en un clin d’œil. Sans se soucier de rien, Amadi a sexuellement abusé de la petite M dans sa boutique avant de la laisser partir. Complètement déboussolée, la fillette est sortie de l’échoppe dans un état piteux. Arrivée à la maison, elle a tenté de cacher les traces sanguinolentes de l’acte forcé dont elle venait d’être victime. Mais sa façon de marcher l’a trahie, lorsque son oncle l’a bien remarquée.  Celui-ci l’a coincée jusqu’à ce qu’elle lâche mot. L’oncle a aussitôt informé les géniteurs de M qui l’ont à leur tour soumise à un interrogatoire sommaire.

Au cours des questions-réponses entre fille et parents, la fille a clairement nommé son violeur avant d’avouer que ce dernier le soumettait à des attouchements répétés depuis un bon moment à chaque fois qu’elle se rendait à la boutique.  

C’est ainsi que les parents de la fillette ont décidé de se rendre au commissariat de police du 5ème arrondissement pour déposer une plainte contre le boutiquier qu’ils ont considéré comme le suspect numéro un de  cet acte odieux. Mais avant, il s’était fait délivrer un certificat médical par un gynécologue qui attestait sans équivoque que M avait été déflorée.

La suite est connue. Dans les minutes qui ont suivi, Amadi a été interpellé et conduit dans les locaux des policiers pour y être entendu. Là, le commissaire divisionnaire Boubacar Sissoko, en charge du 5ème arrondissement, en bon père de famille, a décidé de prendre lui-même le dossier en main. Durant son audition, le suspect avait tenté de nier l’évidence avant de craquer et avouer les faits. Sans autre forme de procès, il a été placé sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’arrêt de Bamako.

 

Tamba CAMARA

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