Les éléments du commissaire divisionnaire Awa Sininta du 17ème arrondissement ont mis fin aux activités illicites d’un escroc de grand chemin dont la spécialité était de s’attaquer aux points de transfert d’argent.
Cet arnaqueur sévissait depuis un bon moment à Bamako et environs en escroquant les agents et opérateurs de transfert d'argent de téléphonie mobile. Avec le temps, le jeune homme avait fini par se spécialiser dans cette activité malveillante, et il semblait apparemment rompu à la tâche. Cela explique la facilité avec laquelle il usait de méthodes particulières pour soutirer de l’argent à ses victimes par le moyen de faux retraits.
Le dangereux individu répond au sobriquet d’ « Alass le boiteux », à cause du fait qu’il clopine d’un pied. D’un air d’innocent et d’une corpulence chétive comme nous l’ont décrit les sources, Alass pourrait se vanter d’être le plus grand arnaqueur des services de transfert d’argent, un milieu dans lequel, selon nos sources, il aurait fait d’innombrables victimes. Certaines de celles-ci, ont été dépossEdées d’importantes sommes d’argent variant entre 100.000 à 200.000 Fcfa. Cet arnaqueur hors pair usait de techniques classiques et efficaces.
Ainsi, « Alass le boiteux » faisait la ronde des kiosques des agents de transfert d’argent de la place. À ceux-ci, il se présentait comme un client ordinaire venu faire le retrait ou le dépôt d’une somme d’argent. Dans la plupart des cas, il propose des sommes énormes. Par cette technique, l’arnaqueur compte sur le fait que l’énormité de la somme va obliger l’agent à lui passer le téléphone pour qu’il écrive lui-même le numéro afin de minimiser d’éventuelles erreurs.
L’homme met cet instant à profit pour enregistrer le numéro de l’opérateur et avec le sien, lui adressant, presqu’au même moment, un message attestant que le transfert avait réussi. Puis, il ne reste plus à ce dernier qu’à lui remettre la somme demandée. Et « Alass le boiteux » se retire très rapidement pour disparaître des lieux. Et c’est en connaissance de cause, car dans les instants qui suivent, le vrai message tombe, ce qui alerte l’agent du kiosque alors que Alass était déjà loin.
Toute chose ayant une fin, le bandit a fini par tomber dans les mailles du filet des hommes de la divisionnaire Awa Sininta à un moment même où il était en pleine opération dans un des secteurs de la Commune I du District de Bamako.
Pour que cela soit, les policiers ont misé sur la collaboration et le renseignement, comme ils le font dans nombre de cas. Mais avant, de nombreuses plaintes des victimes atterrissaient dans plusieurs commissariats de police et/ou brigades de gendarmerie du District de Bamako. Et elles se rapportaient toutes à cette histoire d’arnaque. Les policiers décidèrent ainsi d’entrer dans la danse. Ainsi, par des techniques spécifiques dont ils ont le secret, ils ont pu localiser l’indélicat jeune homme.
La suite n’était qu’une routine pour les éléments de la Brigade des recherches qui sont allés le cueillir chez lui, dans son bled, en Commune I alors qu’il était sur le point d’allonger la liste de ses victimes. Sur le champ, il a été interpellé et conduit dans les locaux du commissariat pour y être auditionné.
Informés les victimes se sont massées au commissariat de police où elles ont toutes reconnu leur escroc. En apparence, celui-ci est un jeune homme à l’apparence inoffensive et à la démarche lente. Ainsi, le doute n’était plus permis, car les preuves étaient suffisantes pour que les policiers puissent le garder au «chaud», le temps de boucler les investigations. « Alass le boiteux » dort derrière les barreaux, et attend de comparaître devant un juge.
Tamba CAMARA
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