Les escrocs ne manquent jamais d’imagination.
Cela est connu de tous. Malheureusement, nos compatriotes ne se mettent jamais
à leur abri. S’il y a un phénomène qui n’est pas prêt de finir tout de suite,
c’est sans doute celui contre les faussaires, les usurpateurs et les
trafiquants d’influence.
Aujourd’hui plus qu’hier, ces types
d’individus ne ratent aucune occasion pour tromper la vigilance de ceux qu’on
pourrait dire sans se tromper être des « esprits faibles ». Pourtant,
ce n’est pas que les médias de la place ne rapportent pas des faits du genre de
toutes sortes pratiquement tous les jours. Mais puisque la lecture des journaux
n’est pas une vertu bien partagée dans nos contrées, des hommes et des femmes
tomberont toujours dans les pièges tendus par cette race de délinquants.
Même s’il n’y a pas non plus de statistiques
de cas d’escroquerie et de faux en la matière, il est évident que les escrocs
ou faussaires sont légions dans la ville et ses environs. Curieusement, ils se
recrutent dans les deux sexes et dans toutes les tranches d’âge. Comme c’est le
cas pour notre affaire du jour où une femme d’une quarantaine d’années a été
alpaguée par les limiers de Sikasso pour s’être fait passée pour un commissaire
de police. Après avoir longtemps sévi sous cette couverture, l’usurpatrice est
finalement tombée la semaine dernière, à la suite d’une opération policière
rondement menée à son encontre.
Il s’agit de celle dont les initiales
correspondent à F.T. Âgée de 38 ans, cette dame s’est spécialisée dans l’usurpation
de titre et de fonction, de faux et usage de faux. Elle se présentait sous le
profil d’une commissaire ou la fille d’un général de la police en service au
ministère de la Sécurité et de la Protection civile à ses victimes. Des
désignations avec lesquelles, la vraie fausse commissaire a longtemps troublé
la quiétude de la population sikassoise. Toute chose qui lui a valu d’être
activement recherchée depuis des mois. Cela n’est plus qu’un mauvais souvenir.
Comme toute chose, l’usurpation de titre de la
dame F.T a finalement pris fin. Et coup d’arrêt est à mettre au compte du
commissariat de police du 2ème arrondissement de Sikasso que dirige le
commissaire principal Yaya Coulibaly.
Pour en arriver là, il aura fallu au principal
Coulibaly et ses hommes, la collaboration de la population, victime potentielle
des bandits. Le renseignement a également été d’un grand apport dans la traque
et l’interpellation de la vraie fausse commissaire. De sources policières,
l’interpellation de l’usurpatrice est intervenue le 19 septembre dernier sur la
base de renseignements précis. Ainsi, l’exploitation de ces infos a permis aux
hommes du principal Yaya de mettre le grappin sur la fausse commissaire, non
moins fille d’un général. La suspecte a été aussitôt conduite au commissariat
pour des auditions.
Selon les policiers qui ont traité son dossier, lors de son interrogatoire, elle n’a pas hésité comme à son habitude de donner une fausse identité. Cette attitude a précipité son renvoi devant le juge. Ainsi tout comme son interpellation, son dossier n’a pas trainé sur la table des limiers qui l’ont vite diligenté au parquet pour qu’elle réponde de ses actes.
Tamba CAMARA
De son vrai nom Abdrahmane Ben Esaayouti, le grand imam a tiré sa révérence ce mercredi 10 decembre 2025. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse de fidèles, d'amis et de parents..
Les autorités de la Transition ont décidé de combler au niveau de la Fonction publique d'État les insuffisances en termes de personnel de l'administration relevant du Code du travail..
Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officiell.
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.
-.
Dans le cadre de l’opérationnalisation effective de l’Université publique de Gao, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye a entamé, le week-end dernier, une visite dans la Cité des Askia qu’il bouclera aujourd’hui. Il est accompagn.