Elles ont, respectivement 34 et 17 ans. Elles
se nomment Dily et Aiché. Ces deux dames d’un autre genre et leur complice, une
fillette de 10 ans, ont été arrêtées, il y a quelques jours, par les policiers
de Sirakoro-Méguétana. Leur tort ? Elles sont suspectées de vols en bande.
Depuis un moment, ces deux dames aidées par leur fillette avaient pour cibles
les boutiques d’alimentation générale et de vente d’articles divers à Bamako et
sa périphérie Précisons : les deux voleuses utilisaient la fillette (fille
de la nommée Aiché) pour accomplir leurs forfaits.
Il semble que cette activité illicite leur
faisait gagner d'importantes sommes, au point qu'elles se croyaient
imprenables. Les éléments du commissariat de police de Sirakoro-Méguétana leur
prouveront le contraire. Elles ont été finalement interpellées et dorment,
depuis, derrière les barreaux. Ces dames que les limiers ont qualifiées de
dangereuses voleuses avaient opté pour le gain facile. Évoluant en bande bien
organisée, elles opéraient en toute impunité sans s’inquiéter outre mesure. Ce
ne sont pas les boutiquiers victimes qui diront le contraire, eux qui ont
maintes fois reçu la visite du maléfique trio dans leurs échoppes.
Dans la pratique, c’est un trio qui agissait
suivant le rôle dévolu à chacune d’elles. Contrairement aux malfrats de leur
acabit, ces voleuses usaient de la ruse et de la diversion. Elles sont
parvenues à développer cette technique. Curieusement,
cela marchait à tous les coups. Et dès qu’elles foulaient les
pieds dehors, la bande
de voleuses ne visait que les
boutiques suscitées. Leurs victimes en savent quelque chose au sujet de
ces drôles de dames. Selon nos sources, leur stratégie était aussi simple
qu’efficace. Sans pourtant donner plus détails, elles expliquent que pour que
leurs opérations soient toujours couronnées de succès, nos voleuses
professionnelles identifiaient tout d’abord les échoppes.
Dans cette tâche, un éclaireur passe faire la reconnaissance des lieux, et déceler
la position d'éventuelles caméras de surveillance et connaître du coup les
angles morts de l'appareil de surveillance-vidéo. Ce dernier avait également
pour missions de localiser l'emplacement du comptoir, repérer la position des
marchandises convoitées, observer la réaction du gérant et des clients. Et
c’est seulement après la collecte et l’analyse de ces renseignements que le
groupe élaborait sa stratégie d'opération. Elles se font alors passer pour des
clientes et chacune d'elle harcèle le gérant en vue de le divertir.
Et pendant ce temps, la fillette cachée hors
de la vue de ce dernier, se faufile en s’introduisant derrière le comptoir où
l'emplacement du butin a été auparavant repéré. Elles ressortaient comme si de
rien n’était, ni vu ni connu. Ces malheureux ne
constataient les dégâts qu’après leur passage éclair. Il est arrivé
que les boutiquiers accusent leurs employés de vols.
Elles étaient tellement rodées que cette façon
de faire était quasiment routinière. Toute chose a une fin, dit-on. Les
voleuses ont ainsi longtemps troublé le commerce
des vendeurs auxquels elles rendaient visite avant qu’elles
ne soient interpellées, la semaine dernière, par les limiers de
Sirakoro-Méguétana.
L’interpellation de la bande de voleuses est
intervenue à la suite de nombreuses plaintes à leur encontre. Les limiers ont
fini par mener des investigations et une surveillance accrue des commerces. Les
policiers sont restés très vigilants. Leurs efforts ont été finalement
récompensés le 12 octobre dernier.
Au terme de la traque qu’ils ont engagée, les limiers ont arrêté les trois suspectes. Les preuves étaient suffisantes pour conduire les dames dans les locaux de la police pour audition. Ainsi, à la fin de leur audition, le trio a été placé sous mandat de dépôt. Elles doivent incessamment comparaître devant le Tribunal de grande instance de la Commune VI du District de Bamako.
Tamba CAMARA
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