Il se trouve que le ou les malfrats changent régulièrement de méthode. Bizarrement, certaines de ces méthodes sont plus redoutables les unes que les autres. Adjara, (un nom d'emprunt) est une employée de commerce.
Elle avait tendance à utiliser un produit chimique pour faire évanouir ses victimes, afin de les dépouiller de leurs biens. Après avoir longtemps sévi en opérant avec son liquide, la jeune dame est tombée, il y a quelques jours, dans les mailles du filet des hommes du commissaire divisionnaire Santigui Kamissoko du 9ème arrondissement.
Curieusement en dépit de son âge, Adjara s’était spécialisée dans le vol et jetait son dévolu sur les familles. Contrairement aux malfrats de son acabit, la dame devait sa particularité à l’usage de son mystérieux liquide dont le seul contact avec le corps de sa victime avait le don d’évanouir celle-ci, dit-on.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, s’il faut croire nos sources qui n’ont pas expliqué la composition chimique de ce liquide en flacon que la suspecte utilisait à chaque opération, ce liquide semble contenir un produit chimique très fort, car son effet serait immédiat.
Toutes les opérations de l’employée de commerce se couronnaient de succès grâce à ce précieux sésame. Dans la pratique, elle n’agissait pas loin de son secteur. Le plus souvent, les victimes étaient ses voisins immédiats. Rien d’étonnant qu’elle parvienne toujours à ses fins.
Comme en témoigne la dernière opération au cours de laquelle elle est tombée. Celle-ci qu’elle croyait rondement a été la dernière, grâce aux limiers qui ont eu une longueur d’avance sur elle. Son interpellation est survenue nuitamment, fin mars dernier, à la suite d’une intervention policière des hommes du divisionnaire Santigui Kamissoko.
Le jour des faits, en début de soirée, aux environs de 20 heures, notre dame s’est introduite dans une famille à Sébénikoro et a déversé le contenu de sa bouteille sur quatre personnes, qui ont perdu immédiatement connaissance. Elle s'est alors dirigée vers une des chambres pour la fouiller. Alors qu’elle était engagée en pleine action pour avoir quelque chose à emporter comme butins, c’est un voisin de la famille qui s’est rendu compte de l’étrange atmosphère qui régnait au sein de la concession. Sous l’effet du liquide, tous les occupants étaient endormis et certains, à même le sol.
Le voisin, a eu le bon reflexe en décidant d’alerter la police. Il se rendit au commissariat du 9ème arrondissement. Très vite, le commissaire divisionnaire Kamissoko mit une équipe en branle. Une fois sur place, les éléments feront le même constat. Ils trouveront que tous les occupants étaient évanouis à l’exception d’une dame qui fouillait la maison.
Cette dernière n’était autre qu’Adjara. Les policiers l’ont surpris en train de fouiller les coins et recoins de la maison. Pendant qu’elle faisait son sale boulot, elle a été interpellée, et immédiatement conduite dans les locaux de la police pour une audition sommaire. Son interrogatoire révèlera les secrets de ses agissements.
Le doute n’était plus permis sur sa culpabilité. Et c’est ainsi qu’elle a été renvoyée devant un juge. En attendant sa comparution prochaine, une enquête est en cours au niveau du commissariat pour faire toute la lumière sur cette sordide histoire.
Hippodrome : Un boutiquier victime d’une agression
Les populations du quartier de l’Hippodrome I, en Commune II du District de Bamako ont vécu, la semaine dernière, un drame. Un boutiquier a été très grièvement agressé dans sa boutique. Même s’il n’est pas mort sur le champ, son pronostic vital était engagé, s’il faut se référer à la gravité de la blessure qu’il a eue au cou. Selon les informations, les faits se sont produits lundi dernier à l’heure où, pratiquement tous les habitants du quartier étaient plongés dans les bras de Morphée.
C’est aux environs de 3 heures du matin que l’agresseur du commerçant s’en est pris à lui dans son échoppe, le blessant mortellement. Par hasard, c’est un livreur de pain qui a fait la découverte du crime. Ce dernier avait l’habitude d’approvisionner quotidiennement la boutique en pain. Ce jour là, lorsqu’il s’est présenté chez le commerçant pour le même but, le livreur a vu son client qui baignait dans une mare de sang.
La victime était couchée sur le dos, à même le sol, près de son comptoir. Dans les minutes suivantes, la police et la protection civile ont été alertées. à leurs arrivées, elles ont trouvé que l’homme était toujours en vie. Sans perdre de temps, il a été transporté d’urgence dans un hôpital de la place pour des soins. Dans les parages, aucun voisin du malheureux commerçant n’a pu donner la moindre explication sur ce qui s’était réellement passé. Le, ou/les agresseurs n’ont rien emporté comme butin. Toutes les affaires, y compris les marchandises et les recettes du jour du commerçant, étaient bien en place.
Curieusement, personne dans le voisinage n’a entendu le moindre bruit au moment de l’agression du commerçant boutiquier. Comme devant toutes situations de ce genre, les langues se sont déliées. Certains ont supposé une agression perpétrée par un client en colère, assimilable à un règlement de compte.
Pour faire toute la lumière sur cet évènement malheureux, une enquête a été ouverte au niveau du commissariat de police du 17ème arrondissement de police de Bamako. En attendant, l’aboutissement de cette procédure policière, la victime dont le pronostic vital était engagé, se trouvait dans un état comateux, apprend-t-on aux dernières nouvelles.
Tamba CAMARA
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