L’émoi avait atteint son paroxysme, le week-end dernier à Yanfolila et dans plusieurs autres localités voisines de la Commune de Wassoulou-Ballé. Et pour cause, L. Diakité a mortellement poignardé sa seconde épouse K.D. Lorsqu’il a compris qu’il avait commis l’irréparable, il a aussitôt pris la fuite, puis a tenté de se suicider en retournant contre lui-même l’arme dont il s’est servi pour tuer sa femme. Après l’acte odieux, la nouvelle a envahi toute la contrée telle une traînée de poudre.
Les deux conjoints, tous originaires de Lontola (Wassoulou) étaient mariés et avaient des enfants. Tout allait relativement bien dans ce foyer de polygame. Mais comme dans la plupart des cas, le temps passe et les habitudes ne sont plus celles d’avant entre époux et nouvelle mariée. Les voisins étaient ainsi témoins d’incessantes querelles souvent insensées.
Finalement, les conjoints ne soufflaient plus dans la même trompette. Il est arrivé un moment où le couple n’était uni par le lien de mariage que de nom. Généralement, dans des situations de ce genre, il suffit d’un rien pour que les choses basculent dans le sens négatif. À la suite d’interminables querelles, l’atmosphère était devenue quasi invivable chez les Diakité.
Complètement submergée par cette situation, l’épouse a été obligée de réfléchir pour trouver une solution afin d’être en paix. C’est ainsi qu’elle a décidé de quitter le village pour se rendre à Bamako. Aucun de nos sources n’a pu savoir chez qui elle était logée, encore moins le temps qu’elle a passé dans la cité des trois Caïmans.
Blessé dans son orgueil- Cependant, il est indéniable qu’elle est retournée au village, la veille de la fête du Ramadan passé, afin de célébrer la fête de l’Aïd el Fitr avec les siens. La dame avait quitté le domicile conjugal sans le consentement de son époux. Ce dernier avait du mal à digérer cela. Il avait pris cet acte comme un affront à son honneur et s’était senti blessé dans son orgueil. En réalité, sans en avoir la moindre preuve, l’homme avait crû que sa douce moitié l’avait quitté définitivement. C’est un homme intérieurement blessé qui tournait en rond attendant un hypothétique retour de son épouse dans le foyer conjugal.
Tout a basculé le jour suivant la fête, donc le samedi dans la journée. Ce jour-là , la jeune dame est montée sur une moto conduite par un de ses jeunes frères. Elle se rendait dans un village voisin pour le sambé-sambé. Dans la foulée, l’homme qui s’était bien préparé en conséquence, a pris sa moto pour suivre son épouse et son jeune frère également à moto.
Arrivé à un endroit précis, il a ordonné au jeune conducteur de s’arrêter avec sa femme. Ainsi dit, ainsi fait. Très furieux, et sans aller par le dos de la cuillère, l’homme posa la question à sa femme de savoir ce qu’elle pensait de leur union actuellement. Tout calmement, l’épouse a répondu que cela est plutôt du ressort de ses parents. Donc, qu’elle n’avait pas à se prononcer sur çà .
Cette réponse a mis son conjoint dans tous ses états. Des échanges verbaux violents s’en sont suivis. Complètement envahi par la haine, il a assené plusieurs coups de poignard à la dame. Cette dernière s’écroule sur le sol, alors que du sang sortait des parties atteintes par l’arme blanche. Elle s’est, par la suite, évanouie avant de rendre l’âme sur place.
Entre temps, lorsqu’il a réalisé qu’il venait de commettre l’irréparable, il a repris son engin et s’est enfui. Dans le feu de l’action, le jeune frère de la victime qui a assisté impuissant à la scène informa les villageois. Immédiatement, tout le village en a été informé. C’est ainsi que les chasseurs se sont mobilisés pour lui mettre le grappin dessus. Acculé dans sa fuite désespérée, il tentera de se suicider en se poignardant avec l’arme de son crime.
Il a été finalement retrouvé baignant dans une marre de sang un peu plus loin des lieux où il a poignardé sa femme. Informée, la Brigade territoriale de Yanfolila s’est rendue sur place pour évacuer le mari blessé vers le CHU Gabriel Touré pour y recevoir des soins. La suite des faits ne dit pas s’il a survécu ou pas, mais il est clair que son pronostic vital était engagé.
Yaya DIAKITE
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