Plusieurs membres du gouvernement ont participé à la rencontre
Le ministre de l’Économie et des Finances, gouverneur du Groupe de Banque africaine de développement (BAD) pour le Mali, Alousséni Sanou, a présidé, jeudi dernier, la session politique de la revue conjointe à mi-parcours du Document stratégique pays (DSP) 2021-2025 et portefeuille des projets et programmes financés par ce Groupe dans notre pays. C’était en présence du responsable pays du bureau de la BAD au Mali, Albert Nshimymuremyi et de plusieurs membres du gouvernement.
Cet atelier de restitution est l’aboutissement et le résultat du travail accompli conjointement par la partie malienne et les équipes de la BAD. Depuis l’approbation, le 4 juin 1970, de sa première opération au Mali, le Groupe de la BAD a accordé à notre pays 117 prêts et dons couvrant l’ensemble des secteurs socio-économiques, pour un montant cumulé d’environ 1.274 milliards de Fcfa (1,94 milliards d’euros), selon le responsable pays. Albert Nshimymuremyi estimera que ce niveau des engagements est une illustration des liens solides de partenariat qui ont été tissés entre le Mali et le Groupe de la BAD. «Actuellement, le portefeuille actif du Groupe au Mali compte 23 opérations pour un montant de 422 milliards de Fcfa (643 millions d’euros). Les projets couvrent les transports (33,8 %), l’agriculture (30 %), l’énergie (11,2 %), l’eau et l’assainissement (9,5 %), la finance (4%), la gouvernance (4,8%), le social (2,9 %)», a-t-il détaillé.
Le responsable pays du bureau de la BAD au Mali a saisi cette occasion pour saluer le leadership du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour les progrès réalisés dans la stabilisation du climat sociopolitique, dans le domaine de la sécurité et celui des réformes politiques et institutionnelles. Pour lui, ces progrès sont importants et indispensables pour permettre au pays de continuer sa marche vers le développement. « Grâce aux efforts du gouvernement dans la mise en œuvre du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2019-2023) et du Plan d’action du gouvernement de transition (PAG 2021-2022), le Produit intérieur brut a augmenté de 3,1% en 2021 à 3,7% en 2022, malgré les chocs», a apprécié Albert Nshimymuremyi.
Selon lui, la mise en œuvre du CREDD et du PAG, sur lesquels la stratégie d’intervention de la BAD pour la période 2021-2025 était alignée, a été déterminante dans l’action de la BAD et des partenaires techniques et financiers au Mali. Aussi, a-t-il souligné les efforts du gouvernement pour le paiement des arriérés au titre du service de la dette publique extérieure, en dépit des difficultés de trésorerie découlant en partie de la crise temporaire de liquidité sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa), ainsi que de l’absence d’appuis budgétaires.
«Nous demeurons convaincus que les leçons tirées de la mise en œuvre à mi-chemin du DSP en cours, nous serviront utilement à mieux le réorienter et à l’adapter surtout au contexte actuel de fragilité et aux réalités du pays. Cette revue à mi-parcours du DSP coïncide fort heureusement avec la préparation de la nouvelle version de notre document de référence en matière de politique de développement qu’est le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable au Mali», a indiqué le patron de l’hôtel des Finances. Pour qui, cet exercice devra s’aligner étroitement sur les priorités nationales définies par les autorités du pays.
S’agissant de la performance du portefeuille des projets et programmes, il convient de rappeler qu’elle est fonction de la cohérence et de la pertinence des stratégies d’intervention sur lesquelles s’accordent le gouvernement et la Banque. «Le portefeuille des projets et programmes financés par le Groupe de la BAD au Mali connaît, depuis quelques années, un niveau avancé de détérioration de sa qualité, soit plus de 60% des projets du portefeuille marqués au rouge à date, autrement dit de projets éligibles à l’annulation», a déploré le ministre Alousséni Sanou, ajoutant que cette revue conjointe est l’opportunité d’identifier ensemble toutes les contraintes ou goulots d’étranglement qui sont à l’origine de cette forte détérioration et de prendre les mesures correctives appropriées.
«Pour ce qui est du Document de stratégie pays 2021-2025, l’exercice de revue à mi-parcours, de façon générale, consiste à s’arrêter à un moment donné pour évaluer le parcours déjà effectué en vue de mesurer les progrès réalisés, de diagnostiquer et d’identifier les difficultés qui ont émaillé ledit parcours et de maintenir la dynamique ou le cap si la trajectoire est jugée satisfaisante», a expliqué le ministre.
Le document en question a été approuvé le 02 juin 2021 par le Conseil d’administration du Groupe de la BAD. Il s’articule autour d’un pilier unique : «réduire la fragilité économique à travers des chaines de valeur agricoles améliorées». Au cours des deux dernières années de mise en œuvre du DSP, la BAD a accordé en faveur du Mali 6 nouveaux projets, pour un montant total de 76,7 milliards de Fcfa.
Babba COULIBALY
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