La brasier a été difficilement circonscrit par le soldats du feu
Heureusement il n’y a pas eu de perte en vie
humaine, mais les dégâts matériels constatés sont importants avec des plafonds
et planches de bois brûlés, des véhicules (environ une quinzaine) calcinés, des
débris de tôles de hangars cramés et de kiosques partis en fumée et l’air
embaumé de roussi par endroits.
Il a fallu un peu plus de quatre heures d’horloge aux
soldats du feu pour circonscrire l’incendie qui a presque décimé tout. Ceux-ci
avaient mobilisé de nombreux camions citernes pour éteindre le brasier. Selon
les informations recueillies, c’est après l’aube que le feu aurait été aperçu
au niveau d’un magasin de bois, avant d’enflammer les kiosques contigus. «Nous
sommes tous venus trouver les lieux en feu. On a alerté les sapeurs-pompiers
qui, au regard de l’ampleur de l’incendie, sont venus nombreux. Hélas, il était
trop tard et on a enregistré beaucoup de dégâts matériels», témoigne un
sinistré, qui fouillait dans les décombres. Il ne donnera pas plus de
précisions sur l’origine de l’incendie.
D’autres témoignages concordants
étayeront ses propos. En fin de journée, les soldats du feu étaient encore sur
le lieu du sinistre pour déblayer et surveiller. Mais chacun allait de son
petit commentaire. Certains incriminaient les branchements illicites, d’autres
pensaient à un feu d’origine criminelle, car pour eux, c’est le troisième
incendie du genre, qui survient au même endroit. Les plus croyants le mettent
simplement au compte de la Providence. Au niveau des explications des agents
des services de la protection civile, il ressort que c’est au environ de 6 h30
que leur direction a été alertée sur l’incendie.
À leur arrivée sur les lieux, ils ont été contraints
de recourir à des renforts compte tenu de l’étendue du feu et de la vivacité de
propagation des flammes afin de le circonscrire. «Après l’arrivée des renforts,
le commandant des opérations de secours a procédé à la répartition du site en
trois secteurs pour empêcher le feu de se propager, notamment dans les stations-services
situées aux alentours dudit marché, dans un Centre de santé communautaire à
proximité et dans le Centre islamique», indique la cellule de communication de
la direction générale de la protection civile qui précise que les
investigations sont en cours pour en savoir plus sur l’origine du feu.
En attendant, les dégâts matériels sont énormes. Direction générale de la Protection civile, sinistrés et témoins de ce feu ravageur s’accordent à l’admettre.
Tamba CAMARA
De son vrai nom Abdrahmane Ben Esaayouti, le grand imam a tiré sa révérence ce mercredi 10 decembre 2025. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse de fidèles, d'amis et de parents..
Les autorités de la Transition ont décidé de combler au niveau de la Fonction publique d'État les insuffisances en termes de personnel de l'administration relevant du Code du travail..
Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officiell.
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.
-.
Dans le cadre de l’opérationnalisation effective de l’Université publique de Gao, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye a entamé, le week-end dernier, une visite dans la Cité des Askia qu’il bouclera aujourd’hui. Il est accompagn.