Dr Aliou Bah, chirurgien orthopédiste et traumatologue à l’hôpital Mère-Enfant ou Luxembourg, explique que cette pathologie devient de plus en plus fréquente chez les moins de 50 ans. Ceci est lié à une prise de poids chez ces personnes ou une entorse du genou maltraitée.
Selon le praticien hospitalier, la gonarthrose est l’arthrose du genou, c’est-à -dire une maladie de l’articulation du genou. Alors qu’est-ce qui cause cette affection des genoux ? Selon le traumatologue les causes sont nombreuses. Le spécialiste dit qu’il a ce qu’on appelle la gonarthrose inutile, c’est-à -dire qu’il n’y a pas une étiologie quelconque.
La maladie est due à l’âge et survient généralement entre (60 à 70 ans). Mais la gonarthrose secondaire est principalement causée par les maladies rhumatismales. Un ancien traumatisme du genou peut également entrainé une gonarthrose appelée «gonarthrose post-traumatique». Il indique qu’il n’y a pas aussi une étiologie quelconque. Selon le traumatologue, la maladie se manifeste par des douleurs.
Cette douleur qui survient en premier peut être due au mouvement. «Quand on marche et plus on continue à marcher plus la douleur monte jusqu’à ce qu’on est contraint à s’arrêter», explique-t-il. à cette douleur, s’ajoute la limitation du mouvement et le gonflement du genou. à la longue, relève le médecin qui officie au Luxembourg, le genou se déforme. Le patient fera donc recours au fauteuil, car il ne pourra plus marcher et devient handicapé à la fin.
Dr Bah déclare aussi que le diagnostic se fait par l’interrogatoire du patient et confirmé à l’examen. La radiographie standard permet de montrer le stade de la maladie. à ce niveau, il précise qu’il y a 4 à 5 stades selon la classification de la radiographie. La clinique suspecte le diagnostic et la radiologie confirme l’arthrose.
La maladie peut évoluer en passant d’un stade à un autre. Cette évolution se fait en quelques années. Et elle va se manifester par des crises d’arthrose. Ce sont des crises qui sont généralement déclenchées par les activités un peu intenses. La prévention passe par le traitement des facteurs favorisants. «Faire tout pour lutter et traiter l’obésité à temps avant qu’elle ne détruise le genou et puis traiter et diagnostiquer tout traumatisme du genou», indique le traumatologue. Il est aussi déconseillé de faire du sport dans certains cas. Il faut plutôt une bonne hygiène de vie alimentaire et une activité physique plus adaptée.
Le but du traitement est de ralentir l’évolution de la maladie. Pour cela, il y a le traitement par les médicaments et l’intervention chirurgicale. Pour le début de la maladie stade 1 et 2, le but est de calmer la douleur par des médicaments. Une fois que ce traitement est dépassé, il faut passer à un traitement chirurgical. Celui-ci comprend deux parties : la 1ère qui correspond à faire une chirurgie correctrice qui consiste à redresser les pieds qui sont en parenthèses ou en X et ralentir l’évolution de la maladie chez les moins de 50 ans.
à un stade avancé de la maladie, notamment aux stades 3 et 4 stade, il faut une chirurgie avec une prothèse totale du genou. La bonne nouvelle est que la prise en charge de cette maladie est désormais possible au Mali. Le chirurgien assure que tous les équipements sont disponibles pour le faire.
Fatoumata NAPHO
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