Pr Sounkalo Dao
Le Pr Sounkalo Dao qui a fait l’annonce indique que, contrairement au virus de la variole qui n’infecte que l’homme, le virus Mpox infecte à la fois l’homme et les animaux sauvages et domestiques. Jusqu’ici, précise-t-il, le réservoir du virus (porter le virus sans en être malade et le disséminer) n’est pas connu avec exactitude même si les singes et les rongeurs sont suspectés.
L’infectiologue et chef du service des maladies infectieuses et tropicales au Centre hospitalier-universitaire (CHU) du Point G souligne que c’est une maladie à déclaration obligatoire. Quelle est l’origine de la maladie ? Selon le spécialiste, le virus a été isolé pour la première fois en 1958 chez des singes de laboratoire. Le premier cas humain a été enregistré en 1970 en République démocratique du Congo (RDC), ex-Zaïre, chez une fille qui n’aurait pas été vaccinée contre la variole.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aussi une nouvelle appellation MPOX (M monkey (singe) et Pox du préfixe du nom de l’espèce du virus. Le Mpox est classé parmi les antropozoonoses (maladies transmises des animaux à l’homme). D’après le praticien de l’hôpital du Point G, il existe deux types de virus. Il s’agit du type I (dont le foyer traditionnel est l’Afrique centrale) et le type II (Afrique de l’Ouest). Le type I se subdivise en clade (groupe) 1a et 1b et le type II en clade 2a et 2 b. Sur ce point, il précise que le clade I serait plus mortel que le clade II. «Si la maladie est restée cantonnée dans ses foyers traditionnels en Afrique et certains pays occidentaux, l’épidémie de 2022 s’est répandue dans plus de 100 pays dans le monde, y compris des pays qui n’avaient jamais rapporté de cas Mpox», révèle t-il.
Comment attrape-t-on la maladie ? Le Pr Dao explique que la contamination peut se faire de plusieurs façons. Tout d’abord, par un contact direct avec un malade atteint de Mpox ou un animal porteur du virus sans protection, y compris sexuel. Ensuite, par un contact indirect avec les effets ou objets souillés par les sécrétions du malade. Mais la transmission peut se faire aussi pendant la grossesse. Il est important de savoir qu’après l’entrée du virus dans le corps, il faut en moyenne deux semaines pour que débute la maladie (période d’incubation).
Mais, il s’empresse d’apporter une précision de taille puisque parfois, elle survient plus précocement en 72h ou plus tardivement en 21 jours après la contamination. C’est pourquoi, dit-il, on demande à ceux qui ont été en contact direct (rayon de 2 mètres pendant au moins 3 heures) avec un cas suspect ou confirmé de Mpox de se mettre sous surveillance médicale pendant au moins 3 semaines pour être déclaré infecté ou non. Après contamination, la maladie commence en général par une sorte de grippe : fièvre, maux de tête, douleurs des muscles et de la fatigue. Ensuite, des tâches vont apparaître sur le corps sur lesquelles apparaissent rapidement des boutons au contenu liquidien.
D’abord sur le visage, la bouche, l’anus et ils envahissent tous le corps. «Ces boutons noircissent à leur centre et donnent des croutes qui tombent en 2 ou 4 semaines signant la fin de la maladie», explique le spécialiste, avant de dire qu’il ne faut surtout pas confondre le Mpox avec la varicelle, la variole, le zona ou la rougeole. L’un des signes distinctifs parmi tant d’autres de la maladie Mpox est l’apparition de ganglions qui peuvent se localiser au niveau du cou, derrière l’oreille, sous le mandibule ou dans l’aine iliaque. Ces boutons peuvent donner des démangeaisons. Et le nombre de boutons varie d’un malade à l’autre.
La bonne nouvelle est qu’on peut prévenir la maladie Mpox. Pr Dao souligne que les moyens de prévention se superposent aux modes de contamination. Pour ce faire, il faut éviter tout contact avec un malade ou un cas suspect de Mpox, y compris les effets et objets personnels sans protection, ne pas manipuler les animaux les mains nues, porter un masque et s’isoler jusqu'à avis médical contraire.
Pour le traitement, les malades sont catégorisés en deux groupes : les cas légers ou bénins peuvent être suivis en isolement à domicile. Les cas graves sont admis en hospitalisation. Un vaccin existe mais pas accessible en routine à tous. Le plus souvent la guérison survient en 4 semaines. Mais rarement des complications sont possibles : surinfections des plaies par des bactéries, problème oculaire, la mort plus rarement (0,4-o,6%).
Fatoumata NAPHO
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