Entre le 23 mars et le 31 avril, une opération d'opportunité
de grande envergure menée par les Forces armées maliennes (FAMa) a abouti à la
neutralisation de 203 terroristes à Moura.
Un revers pour les forces du mal,
que des médias et ONG internationales font passer pour un «massacre des
populations civiles, essentiellement des Peuls». Face à l'ampleur de cette
campagne de dénigrement, le Premier ministre a jugé utile de convier hier les
leaders de la communauté peule pour leur expliquer ce qui s'est réellement passé.
Dr Choguel Kokalla Maïga est formel : «Dans le cas spécifique
de Moura, ce sont des terroristes que l’armée a neutralisés». La zone est
connue comme étant un sanctuaire des mouvements terroristes, a rappelé le chef
du gouvernement qui a rassuré que l’enquête ouverte sera conduite à terme. «Il
ne suffit pas d’ouvrir l’enquête, mais il faut qu’il yait des résultats. Rien
ne sera caché pour que la vérité soit sue par les Maliens», a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement est revenu sur le contexte dans
lequel cette campagne de dénigrement est orchestrée, en insistant sur les
motivations et l'impact de la décision des autorités de diversifier nos
partenaires.
Un choix qui vaut à notre pays, le courroux de certains
partenaires. «N'ayant pas pu nous faire courber l'échine, ils ont décidé de
changer le fusil d'épaule pour discréditer l'action du gouvernement et des
Forces de défense et de sécurité», a expliqué Choguel Kokalla Maïga, précisant
que cela s'appuie sur des « faits qui ressemblent souvent à la vérité ».
Selon le Premier ministre, il y a des intentions de susciter une rébellion peule dans notre pays. Aux porteurs de ce projet, il a fait un bref rappel de l'histoire du Mali et de la sous-région pour soutenir que les terroristes ne sont pas tous peuls. Mais qu'il y a une stratégie d'exploiter les souffrances de certains groupes ethniques, dont les peuls, pour diaboliser les Forces de défense et de sécurité du Mali. Le cas de Moura semble s’inscrire, selon Choguel Kokalla Maïga, dans ce schéma.
BASTION DES TERRORISTES- En réalité, dans cette localité,
des «nids de terroristes ont été neutralisés» grâce à des moyens (humains et électroniques)
d'observation dont disposent actuellement les FAMa. C’est en effet à la suite
de «plusieurs jours d’observation» que l’Armée s’est rendue compte qu’il y a
des regroupements dans la zone dont les connaisseurs «savent bien que c’est un
bastion des groupes terroristes».
Les renseignements ont aussi permis de
comprendre que «c’étaient des planifications des actions futures contre l’armée»,
a rapporté Choguel Kokalla Maïga. Et de confirmer qu’il y a eu des fouilles
dans le village, pour débusquer des terroristes qui s’étaient déguisés avec des
habits de femme.
À la veille de cette rencontre, les responsables de
l’Association Tabital Pulaaku ont reçu une délégation venue de Moura qui les a
briefés sur le déroulement des évènements. Abou Sow, responsable de cette
Association, a démenti certaines accusations qui ont été portées contre nos
forces. «On a dit que des forces de défense et de sécurité ont violé des
femmes. C’est faux et archifaux. Aucune femme n’a été violentée. Et il n’y a eu
aucun cas de viol de femme», a-t-il déclaré.
Cependant, les invités ont tenu à dire sans ambages au chef
du gouvernement que la communauté peule est éprouvée depuis 2012, en raison de
l’incompréhension qui a entrainé une vague de stigmatisations, d’amalgame et de
délit de faciès. Elle est triplement victime, «victime des trois acteurs armés
sur le terrain», selon Abou Sow qui a reproché à l'état de n'avoir pas privilégié
un examen approfondi de la question du terrorisme.
Il a aussi attiré
l’attention sur un acteur plus «dangereux que les terroristes», en l’occurrence
les «Donzos qui ont été instrumentalisés par les défunts Ibrahim Boubacar Keïta
et Soumeylou Boubèye Maïga». Avant de demander aux militaires de ne pas considérer
«tout barbu comme terroriste».Le chef du gouvernement entend maintenir le dialogue avec
les leaders de la communauté peule pour dissiper les frustrations. Le même
exercice se fera en direction de toutes les communautés qui seront considérées à
tort ou à raison comme victimes de la lutte contre le terrorisme.
Issa DEMBELE
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