Ce lien entre les droits humains et VIH était au cœur d’une session de formation à l’intention des journalistes et communicateurs. L’objectif était de redynamiser la lutte contre le VIH et la tuberculose au Mali, en y intégrant les questions relatives aux droits humains. Selon le paneliste Dr Sidibé Moussa, depuis le début de la pandémie, les violations des droits humains telles que la stigmatisation , la discrimination, l’accès inégal aux soins ou les lois répressives ont exacerbé la vulnérabilité des populations et entravé les réponses efficaces à la lutte contre le VIH/Sida. Il a souligné que les droits humains et le VIH sont intimement liés et le non respect des premiers contribue à la propagation du VIH tandis que le virus lui-même entrave la réalisation des droits humains.
Il existe un lien entre VIH et les droits humains. Le droit à la vie correspond à l’accès aux traitements VIH/IST (infection sexuellement transmissible). Le droit à la vie privée égale à la confidentialité du statut VIH /refus du dépistage obligatoire. Le droit au mariage et à la famille correspond à l’exigence des certificats de non infection VIH et hépatites. Le droit de jouir du meilleur état de santé est l’accès à la prévention, aux traitements, aux services de soin. Alors que le droit à l’information sur la santé, le droit à l’éducation signifie l’accès au dépistage, à l’information sur les traitements VIH et IST.
D’après Dr Sidibé, les droits humains influencent le VIH. Les droits à la santé incluent l’accès à la prévention, au traitement et aux soins du VIH, sans discrimination. «Des violations des droits comme la stigmatisation et la discrimination peuvent entraver l’accès à ces services et rendre les individus plus vulnérables au VIH», a-t-il dit. La discrimination fondée sur le VIH ou d’autres facteurs comme l’orientation sexuelle ou le genre peut aggraver la vulnérabilité aux infections et entraver l’accès aux soins.
La protection des droits liés à la sexualité et à la reproduction des femmes, notamment l’accès à la contraception et aux soins de santé reproductifs est cruciale pour prévenir la transmission du VIH et réduire son impact sur les femmes. La pauvreté et l’exclusion sociale peuvent rendre les individus plus vulnérables au VIH et la réalisation des droits économiques et sociaux est donc essentielle pour la lutte contre le phénomène.
À ce propos, le paneliste a déclaré que le VIH peut entraîner la stigmatisation et la discrimination, qui à leur tout peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale et le bien-être des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), ainsi que sur leur accès aux services de santé et à l’emploi.
Pour lutter efficacement contre la stigmatisation et la discrimination, il faut une application des droits humains. Et pour mettre fin à la pandémie, il faut que tout le monde mise sur leur respect.
Fatoumata NAPHO
De son vrai nom Abdrahmane Ben Esaayouti, le grand imam a tiré sa révérence ce mercredi 10 decembre 2025. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse de fidèles, d'amis et de parents..
Les autorités de la Transition ont décidé de combler au niveau de la Fonction publique d'État les insuffisances en termes de personnel de l'administration relevant du Code du travail..
Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officiell.
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.
-.
Dans le cadre de l’opérationnalisation effective de l’Université publique de Gao, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye a entamé, le week-end dernier, une visite dans la Cité des Askia qu’il bouclera aujourd’hui. Il est accompagnÃ.