Six ressortissantes
du Nigéria qui étaient détenues au centre spécialisé de détention, de rééducation
et de réinsertion pour femmes et mineurs de Bollé, en Commune VI du District de
Bamako, se sont évadées dans la nuit du 10 au 11
août dernier.
Elles y étaient incarcérées
pour «trafic, vente, consommation et détention
de stupéfiants». Selon nos sources, les détenues se sont évadées de la prison
par la fenêtre des toilettes. Une fois dans la cour, ajoutent les mêmes sources
elles se sont servies du mirador, hors d’usage depuis longtemps, pour escalader
le mur.
Elles se seraient ensuite glissées sous les fils barbelés fixés au
sommet du mur et à l’aide des moustiquaires qu’elles avaient préalablement
tressés pour en faire des cordes. Elles se sont ainsi retrouvées hors de la
cour du centre détention et ont facilement disparu dans la nature.
Quelques
instants plus tard, l’administration pénitentiaire constatera l’absence de six
détenues à la suite d’un contrôle de routine, avant d’alerter les unités d’enquête
de la police, de la gendarmerie et de la garde nationale.
Nos sources indiquent
qu’après leur évasion de la prison, les six femmes d’origine nigériane, se sont
scindées en deux groupes. Quatre ont pris la direction des mines d’or de Kéniéba,
alors que les deux autres ont pris une destination jusque-là inconnue.
Les hommes du
commissaire divisionnaire Ancoundia Napo, en charge du commissariat de police
de Kéniéba dans la Région de Kayes n’ont pas tardé à mettre le grappin sur les
quatre évadées à leur arrivée à Kéniéba. Les policiers de Kéniéba ont
facilement identifié quatre femmes interpellées qui répondaient au nom
d’Eneferi Joy dite «Sonia», Sarah Ak Pomiemie, Adidiante Kazim alias «Tom-To»
et Olouwele Mariam dite «Tina».
Quant aux autres, elles sont activement recherchées par la police, la gendarmerie et la garde nationale. L’administration pénitentiaire de Bollé, nous a-t-on dit, cherche à savoir si les six Nigérianes ont bénéficié de complicité dans leur évasion.
Yaya DIAKITE
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