La route
continue de tuer à Bamako. Les chiffres qui émanent des services du District de
Bamako sont parlants et interpellent surtout la conscience collective à agir
pour circonscrire le fléau. L’année dernière, la capitale a enregistré 2.635
accidents de la voie publique, ayant causé des dommages corporels. 195
personnes y ont perdu la vie et 1.542 autres ont été grièvement blessées. Le
document indique qu’en moyenne quatre personnes par semaine ont perdu la vie
dans la circulation routière.
Le rapport
souligne néanmoins la croissance du
trafic routier, le nombre d’accidents a diminué (-6,89%), le nombre de
personnes tuées (23,41%) mais celui des personnes grièvement blessées sur les
routes s’est accru en 2023 (16,55%), malgre son fléchissement constaté l’année
d’avant. Il ressort de l’analyse faite dans le document que cette évolution ne
reflète point non seulement les améliorations techniques, mais aussi les autres
mesures enclenchées, y compris celles juridiques.
Il est
établi dans le rapport que les accidents interviennent essentiellement le jour
avec 78,06% de cas. Mais lorsqu’ils se produisent la nuit, les accidents sont
plus graves et très souvent liés à une forte proportion d’alcool. Un fait aussi
de plus de plus constaté pour qu’on en parle. On a recensé l’année dernière à
Bamako 20 cas de fuites de conducteurs lors des accidents après une forfaiture.
Le rapport
constate également qu’en 2023, le quota d’accidents tristement attribué aux
usagers piétons, conducteurs d’engins à deux roues, automobilistes et usagers
d’engins à trois roues, ont augmenté par rapport à 2022. Les différences ne
sont pas significatives pour les autres catégories d’usagers. Le bilan nous
montre que dans ces accidents, 84,41% des victimes étaient des hommes contre
15,59 de femmes. Et la tranche d’âge de 36 à 45 ans a été la plus impliquée
dans les accidents de la circulation à Bamako pendant la période.
Selon le
document, des accidents corporels de la circulation routière dans le District
de Bamako, les causes des accidents ne varient pas par rapport aux autres
années. On y retrouve toujours comme principaux facteurs des accidents mortels,
le mauvais comportement des usagers dans la conduite ou à pied. Ce qui se traduit
par l’inobservation des règles de conduites à laquelle s’ajoutent la
consommation d’alcool, le défaut de maitrise, une vitesse mal adaptée aux
circonstances, les dépassements dangereux et les vitesses excessives sur les
grandes artères.
Le
président de la Délégation spéciale du District de Bamako, Balla Traoré, a
rappelé dans le rapport que les accidents de la route interpellent tous. Il a
aussi confié que cela se traduira par des actions vigoureuses et par une
campagne de sensibilisation intensive autour de slogans thèmes comme «Prudence
et respect du Code de la route pour des déplacements sans accident» ou
«L’accident de la route n’est pas une fatalité». Le président de la Délégation
spéciale du District de Bamako a également déclaré que ces thèmes invitent
notre pays à mettre un accent particulier sur les accrocs dus aux facteurs
humains qui représentent près de 94% des accidents enregistrés à Bamako.
«La Délégation spéciale du District entend agir pleinement sur le comportement de l’Homme par l’information, la formation et la sensibilisation, le contrôle et la sanction», a revélé Balla Traoré. Et de dire que conformément à la refondation en cours, un Malien nouveau est le citoyen qui roule à l’allure modérée, qui n’effectue pas de dépassement dangereux et qui ne téléphone pas non plus au volant. Mais qui ne boit pas aussi d’alcool avant de prendre le volant. Pour Balla Traoré, cet usager modèle aussi signale convenablement son véhicule avec un triangle de pré-signalisation en cas de panne sur la chaussée et roule dans un véhicule en bon état. En somme, c’est un citoyen qui respecte scrupuleusement le Code de la route.
Jessica K. DEMBELE
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