La cérémonie d’ouverture
a été présidée par le ministre de la Communication, de l’économie numérique et
de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène. C’était en
présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d’état, ministre
de l’Administration et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga et le
ministre en charge de la Réfondation de l’Etat, Ibrahim Ikassa Maïga. On notait
également la présence du Président de l’Autorité malienne de régulation des
télécommunications, des technologies de l’information (l’AMRTP), Saïdou Pona
Sankaré.
Cette
première édition qui s’étendra sur trois jours, vise à présenter de manière
exhaustive le dispositif de cybersécurité dans notre pays. Il s’agit aussi, à
travers des panels, de mettre en lumière les organes de régulation et les
initiatives concrètes qui assurent la résilience numérique de notre nation. Les
discussions porteront également sur la sensibilisation aux enjeux et le
renforcement de la culture de la
cyberdéfense.
En
effet, la Stratégie nationale de cybersécurité (SNCS) prend en charge des
actions importantes regroupées en trois axes stratégiques à savoir la gouvernance, la protection contre les risques
et le renforcement de la culture cyber. Selon le président de l’AMRTP,
l’existence de ce document et son adoption formelle par le gouvernement est
déjà une avancée importante pour un pays.
Il a estimé que sa mise en œuvre et
son appropriation par tous les acteurs est la garantie d’une confiance numérique
partagée. «La démultiplication des échanges pour un accroissement rapide de
valeur n’est pas permise autrement. En analysant les défis et les opportunités
à venir, nous plaçons le Mali en première ligne pour anticiper les évolutions
du paysage numérique mondial. Cela nous permettra d’adapter notre cadre
juridique et administratif de manière proactive, assurant ainsi la sécurité de
nos activités numériques et subséquemment de nos citoyens», a indiqué Saïdou
Pona Sankaré.
Et
de souligner que «sensibiliser les professionnels du numérique, les entreprises
et le grand public aux enjeux juridiques et administratifs est un pilier
essentiel de notre stratégie. Nous devons éduquer, informer, sensibiliser et
responsabiliser chaque acteur de notre écosystème numérique pour garantir une
adoption généralisée des meilleures pratiques et normes de cybersécurité».
Par
ailleurs, le président de l’Autorité de régulation a annoncé que sa structure,
en liaison étroite avec le département de l’Economie numérique, a initié des
actions pour la mise en place d’un centre de réponse aux incidents
informatiques dénommé ML-CERT. «En tant que gardiens de la sécurité numérique
au Mali, nous sommes confrontés à la nécessité d’une analyse approfondie de la
politique de gouvernance de la cybersécurité», a-t-il insisté.
Pour
le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation
de l’administration, ces Journées revêtent une importance capitale dans la
consolidation de notre position sur l’échiquier numérique mondial. «Cette
première édition des JNC se tient en un moment où les Technologies de
l’information et de la communication (Tic) sont largement utilisées dans tous
les domaines de l’activité humaine et continuent d’accélérer le développement
post-industriel avec l’apparition d’une société globale de l’information», a
argumenté Alhamdou Ag Ilyène. Il a expliqué que la cybersécurité est l’épine
dorsale de notre stratégie, et que ces journées offrent une opportunité unique
de partager des avancées, de discuter des défis et d’explorer de nouvelles
voies pour renforcer la sécurité de notre économie numérique.
«Dans
cette démarche, nous analyserons les défis et opportunités spécifiques à notre
économie numérique. Identifier les points d’amélioration est crucial pour
maintenir une croissance durable et garantir que chaque initiative contribue à
renforcer notre posture de cybersécurité. Nous sommes déterminés à créer un
écosystème numérique où l’innovation et la sécurité coexistent
harmonieusement», a poursuivit le chef du département en charge de l’Economie
numérique.
De l’analyse du ministre Alhamdou Ag Ilyène, la transformation numérique de notre pays entraînera la création de nouvelles dépendances non seulement vis-à-vis des systèmes, des données, des infrastructures et du cyberespace, mais aussi dans la fourniture des services critiques. Il estime que toute perte de confiance aux systèmes pourrait avoir des répercussions néfastes sur la digitalisation du Mali et limiterait les bénéfices de cette transformation.
Babba COULIBALY
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