
Les sécheresses successives, provoquées par des changements climatiques mal maîtrisés, sont venues accentuer la dégradation de l’écosystème sahélien. Selon la FAO, le Mali aurait perdu plus de 82 % de sa couverture forestière depuis 1960.
Face à cette catastrophe environnementale endémique, les gouvernements ont mis en œuvre des politiques et stratégies de reforestation à coups de campagnes de reboisement, pour la plupart annuelles. Sur le plan politique, pour ce qui concerne les États de la Confédération, le début de l’hivernage est le moment propice pour ces différentes campagnes. Au Mali, c’est la campagne nationale de reboisement; au Niger et au Burkina Faso, ce sont les Journées de l’Arbre qui les incarnent.
Au Mali, la 31è édition de la campagne nationale de reboisement a été lancée le 26 juillet dernier sur le site historique des Sofas, en présence du Chef du Gouvernement, le Général de division Abdoulaye Maïga. L’ambition portée par le département en charge de l’environnement est claire : planter 41 millions de plants, reboiser près de 32 .000 hectares et restaurer 385 000 hectares de terres dégradées. La désertification, accentuée par la déforestation, menace sérieusement l’équilibre environnemental et la biodiversité du pays. La réalité fait froid dans le dos : environ 100.000 hectares de forêts disparaissent chaque année, un rythme effréné aggravé par les défis économiques.
On comprend mieux pourquoi, à l’instar de ses prédécesseurs, le Premier ministre n’a pas manqué de lancer un vibrant appel à ses compatriotes : planter des arbres, oui, mais surtout protéger ceux qui peuplent encore notre environnement. Des initiatives structurantes, comme le Projet de Restauration des Terres Dégradées (PRTD), redonnent l’espoir de voir les terroirs maliens se reverdir. Plus de 26 000 hectares reboisés, plus de 30 millions de plants mis en terre, et plus de 13.000 emplois directs créés. Le projet bénéficie à près d’un demi-million de personnes réparties sur 14 régions du pays.
Au Burkina Faso, c’est la ville de Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud, qui a accueilli la cérémonie officielle de la 7è édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA), le 21 juin 2025. Le thème choisi : «Plantes médicinales, sources de résilience sanitaire et climatique des communautés». Cette année, le défi est de planter 20 millions d’arbres, et était plus précisément de mettre en terre, au cours de la journée commémorative du 21 juin, 5 millions de plants sur l’ensemble du territoire, en l’espace d’une heure seulement, de 8h à 9h.
Le message du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, lu pour l’occasion, a mis en lumière les multiples vertus de l’arbre : «Il purifie l’air que nous respirons, nourrit le corps, soigne nos maux, soutient nos cultures et traditions et stimule notre économie», soulignant ainsi l’engagement des autorités politiques de la Confédération en faveur d’un reboisement utile et intensif. Et il y a urgence : entre 2000 et 2022, le pays a enregistré une perte nette de 1.838.854 hectares de forêt, principalement due à l’expansion agricole et à l’exploitation forestière non durable.
Même volonté politique forte au Niger, et la preuve est toute fraîche : le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a reçu hier, lundi 4 août 2025, Mme Doumbia Mariam Tangara, Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable du Mali, et le Colonel Nabasnogo Roch, Directeur général de la Grande Muraille Verte du Burkina Faso. Les deux personnalités étaient invitées à prendre part à la célébration de la Fête nationale de l’arbre tenue la veille, 3 août, à Zinder. Placée sous le thème «Planter et protéger des arbres, un combat patriotique», cette deuxième édition de la Journée nationale de l’arbre ambitionne de revitaliser 400 hectares du domaine forestier public sur l’ensemble du territoire, avec la mise en terre de 125.000 plants. Pour cette édition 2025, le baobab est à l’honneur, en raison de sa place centrale dans nos sociétés sahéliennes. Symbole de résistance et de longévité, il incarne de nombreuses valeurs socio-économiques et écologiques.
Les trois États du Sahel jouent un rôle prépondérant dans plusieurs projets de restauration des terres, à commencer par celui de la Grande Muraille Verte. Ce projet, porté par l’Union africaine, ambitionne de transformer la vie de millions de personnes en créant une mosaïque d’écosystèmes verts et productifs en Afrique du Nord, au Sahel et dans la Corne de l’Afrique. Il s’agit, à l’origine, d’un couloir de 15 km traversant le continent sur 7 800 km, en passant par 11 pays et reliant Dakar à Djibouti. À terme, cela représenterait environ 117.000 km², soit près de 100 millions d’hectares à restaurer.
Alassane Souleymane
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