L’amorce de cette nouvelle posture doit s’intensifier dans
un monde de globalisation avec son cortège de systèmes d’échanges en perpétuelle
évolution. C’est du moins l’avis du président directeur général de la Poste du
Mali, Ibrahima Haïdara, qui a présidé, hier, la 39è session du conseil
d’administration de la Poste du Mali.
Outre l’examen et l’adoption du rapport d’activités de 2022,
les administrateurs se sont penchés sur le plan d’actions opérationnel et le
budget de 2023. Pour cet exercice, le budget se chiffre à 1,6 milliard de Fcfa
contre 1,5 milliard de Fcfa en 2022. «La Poste à l’instar de tous les services
publics a connu des difficultés liées à la Covid-19, à la crise
multidimensionnelle que traverse notre pays depuis plus d’une décennie et aux
sanctions infligées par la Communauté économique des États de l’Afrique de
l’Ouest (Cedeao)», a déploré Ibrahima Haïdara.
En dépit de ces contraintes, la Poste du Mali, grâce à
l’engagement des autorités de la Transition, a pu se maintenir dans le concert
des Postes qui comptent en Afrique. En témoigne, selon son premier responsable,
l’acquisition d’un siège pour le Mali au conseil d’administration de l’Union
postale universelle. Un succès que notre pays devra au leadership du Premier
ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga. Ibrahima Haïdara a aussi souligné la
construction des bureaux de postes dans les communes de Bamako, l’organisation
des festivités des 150 ans de la Poste au Mali qui a vu la présentation de
produits innovants… Ce sont là des éléments qui marquent le retour progressif
des services postaux de proximité, selon le PDG de la Poste.
Il a prononcé une mention spéciale à l’adresse du ministre
de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de
l’administration, Harouna Mamadou Toureh, pour les efforts consentis. «Aujourd’hui,
la Poste, malgré le contexte difficile caractérisé par de multiples défis et un
environnement concurrentiel, a entrepris de vastes chantiers de réformes
structurelles et financières», a expliqué Ibrahima Haïdara.
Et de rappeler que
l’objectif visé est d’une part d’apporter des réponses aux exigences des
citoyens et, d’autre part, de poser les jalons d’une véritable relance de ses
activités en prélude à sa mutation vers une nouvelle structure plus adaptée.
Cette dynamique, a précisé le PDG, s’inscrit dans la vision prônée par les
autorités à travers une politique du secteur postal axée sur une rénovation en
profondeur de l’entité et de ses outils d’intervention. Ce, afin de faire de la
Poste un outil de développement et un pôle de croissance conformément à la
volonté du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Ibrahima Haïdara s’est dit convaincu que les résolutions qui sortiront des débats de cette session contribueront positivement à renforcer les efforts pour que la Poste du Mali puisse répondre davantage aux préoccupations des Maliens.
Babba COULIBALY
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