Le président de la Commission de rédaction de
la nouvelle Constitution a indiqué avoir eu, à l’issue des travaux, le
sentiment du devoir bien accompli, si l’on tient compte de certaines
contraintes qui sont liées à un calendrier très serré. Pr Fousseini Samaké a tenu à remercier le président de la
Transition qui a bien voulu placer sa confiance en son équipe.
Une équipe
pluridisciplinaire composée exclusivement de Maliens. « C’est un travail
qui est fait exclusivement par les Maliens. Tous les membres de la commission,
véritablement, se sont donnés, en totalité, à ce travail pendant les trois mois
que nous avons passés ensemble : assiduité, sérieux et expertise dans le
travail de rédaction », s’est réjoui Pr Fousseini Samaké.
Il a en outre remercié tous les Maliens qui ont voulu contribuer
par leur présence à des rencontres, mais également par leurs contributions à l’élaboration
de ce document crucial pour notre pays. D’après lui, il revient au chef de l’État
de déterminer la suite à donner à l’avant-projet de Constitution.
Selon le président
de la Commission de rédaction, il y a beaucoup d’innovations dans ce texte qui
touchent tous les droits et libertés ainsi que tous les pouvoirs : exécutif,
judiciaire et législatif. « Dans tous ces domaines, vous avez
d’importantes innovations par rapport à ce que nous connaissons jusqu’ici »,
a-t-il déclaré.
Le Pr Fousseini Samaké dira par ailleurs que si les acteurs
suivent ou jouent le jeu, ce document permettra d’améliorer la gouvernance
globale de notre pays. « Parce qu’un texte est un texte, il ne sera que ce
que les acteurs en feront », a fait savoir le président de la Commission
de rédaction.
Notant des « critiques » concernant certains
points du texte, Pr Fousseini Samaké a souligné qu’il y a un enjeu politique
dans une Constitution. Donc, il y a des acteurs politiques qui ne se retrouvent
pas dans certaines dispositions.
Il y a d’autres critiques qui relèvent plus
des idées préconçues que d’une analyse véritablement objective des dispositions
du projet, a expliqué le président de la Commission qui a ensuite estimé que
les débats qui vont suivre avant le referendum permettront de clarifier
l’ensemble des questions
Bembablin DOUMBIA
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