Les représentants de plusieurs organisations de la société civile notamment celles de défense des droits des femmes prennent par à la rencontre
La cérémonie d’ouverture était présidée le vice-président du
Collège, Ousmane Traoré, en présence du coordonnateur pays d’Ifes, Mathias
Hounkpé, de la présidente de la sous-commission genre de l’Aige, Mme Djénébou
Diakité. La rencontre a également enregistré la participation des représentants
de plusieurs organisations de la société civile, notamment celles de défense
des droits des femmes.
Il s’agissait, pour les participants, de renforcer les documents soumis à
leur appréciation par des contributions et suggestions pertinentes en vue de
leurs validations. Dans son discours d’ouverture, Ousmane Traoré a rappelé que
depuis son installation, l’Aige met progressivement en place les mécanismes,
les outils et les moyens nécessaires pour apporter sa contribution à la
réalisation de l’égalité des sexes au Mali. Mais également à la réalisation de
l’inclusion des groupes marginalisés dans les processus électoraux. À ce
propos, il a souligné qu’à ce jour, au niveau central, les femmes représentent
32% du personnel d’appui de l’Aige. Avant de reconnaître que des progrès
restent à faire au niveau des différentes coordinations qui totalisent environ
15% de femmes.
Occasion pour le 2è responsable de l’Autorité de relever que depuis un
certain temps, les statistiques du fichier électoral donnent les hommes
majoritaires. «C’est le cas d’ailleurs avec le fichier qui a organisé le
référendum du 18 juin 2023, avec 4.391.576 hommes inscrits contre 4.071.508 de
femmes. On retrouve également cet écart dans le pourcentage de vote avec
respectivement 42% et 35,20% pour les hommes et les femmes», a révélé Ousmane
Traoré. Pour qui, cette situation est loin de provenir de la fatalité, d’autant
plus que quelques années en arrière, les femmes étaient majoritaires dans le
fichier électoral et leur poids électoral pourrait couvrir des champs
insoupçonnés et leur ouvrir de belles perspectives. Car, il leur suffit tout
juste de conquérir leur place et de prendre toute leur place.
Selon le vice-président de l’Aige, la réalisation de l’inclusion est une
préoccupation majeure de sa structure, et est d’ailleurs plus prégnante dans un
pays qui traverse une crise sécuritaire. À ce sujet, il a eu une pensée pour
les déplacés qui font partie du lot habituel de groupes marginalisés. Car, ce
sont eux qui ont quitté leur lieu de résidence habituelle, de façon
involontaire, perdant par la même occasion un droit fondamental, celui de
pouvoir voter, a-t-il regretté. «Nous devons donc réfléchir, penser et élaborer
une stratégie qui permettrait de les prendre en compte dans les prochains
scrutins», a exhorté le responsable de l’Aige. Pour qui, l’atelier permettra à
l’Autorité indépendante d’affiner sa vision et de renforcer sa stratégie genre
dans la gestion des processus électoraux au Mali. Il a souligné que cette
stratégie doit être une déclinaison de la Politique nationale genre, adoubée
par les autorités de la Transition.
Le coordonnateur pays de Ifes a rappelé que son organisation met en œuvre depuis
2021, le Projet de transformation électorale au Mali, sur un financement de
l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Selon
Mathias Hounkpé, la Fondation Ifes soutient l’Aige dans le but de contribuer à
l’amélioration de l’inclusion dans les processus électoraux, des femmes, des
jeunes, des déplacés internes, des personnes vivant avec handicap ainsi que les
populations généralement marginalisées. Pour le responsable pays d’Ifes,
améliorer l’inclusion des femmes et des groupes précités, c’est travailler à la
promotion des valeurs et des principes cardinaux de la démocratie à savoir :
l’égalité, l’équité, la justice, la tolérance, l’empathie, etc.
Pour sa part, la présidente de la sous-commission genre de l’Aige a salué l’initiative de la rencontre ainsi que l’engagement constant de l’organisation électorale et son partenaire Ifes dans la promotion de l’égalité du genre et de l’inclusion. Mme Djénébou Diakité rappellera que cet engagement s’est manifesté à travers, entre autres, le recrutement d’un chargé genre et éducation civique, la désignation d’un point focal genre, ainsi que la création d’une commission genre au sein du Collège. Elle a assuré que le plan d’actions qui accompagnera le projet de politique dont les documents sont soumis à l’examen de l’atelier, sera la boussole de sa sous-commission, qui travaillera avec tous les partenaires dont l’appui pourrait contribuer à l’atteinte de leurs objectifs.
Aboubacar TRAORE
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