Les autorités de la Transition veulent doter l’EDM-SA de capacités additionnelles pour faire face au déficit énergétique chronique et soutenir la croissance
À
ce jour, les travaux de la centrale thermique de Sirakoro en Commune VI du
District de Bamako sont terminés à 98%. Le constat a été fait, jeudi dernier,
par les membres des Commissions énergie et des finances du Conseil national de
Transition (CNT) lors d’une visite de terrain.
Avec
une possibilité d’extension pour un dédoublement de sa puissance à 200
Mégawatts, la centrale thermique de Sirakoro est équipée de huit groupes de
puissance unitaire 14 Mégawatts (MW) chacun, soit une puissance totale de 114
Mw. Elle est dotée d’un poste d’évacuation de deux transformateurs avec une
puissance unitaire 75 Mva 15/150 kilovolt (Kv) et d’une double liaison haute
tension en 150 Kv en câbles souterrains entre la centrale et le poste de
Sirakoro sur 1 km environ.
Déjà, quatre groupes débitent sur le réseau depuis
le 27 février dernier avec une puissance garantie de 57 MW. Les quatre autres,
en phase d’essai de fonctionnement, seront mis sur le réseau avant fin mai 2023
et totaliseront une puissance garantie de 114 Mw. Quant aux travaux de la
ligne, ils seront achevés le 30 juin prochain.
«Le
coût de ce projet se chiffre à 148 millions d’euros, soit 100 milliards Fcfa
financés par la Banque islamique de développement (BID)», selon une note
d’information mise à la disposition de la presse. Le document précise qu’il est
également prévu, dans le cadre de ce projet, la construction d’un nouveau poste
haute tension à Sirakoro, de plusieurs départs lignes et d’une nouvelle ligne
haute tension 150 kV sur 12 km entre Sirakoro et Balingué en double terne.
Initialement, la construction de cette centrale devait prendre 18 mois. Mais
des facteurs (effets de la Covid-19 et la situation sociopolitique) ont impacté
le calendrier, allongeant ainsi le délai de réalisation à 32 mois. L’objectif
du projet est de réduire le déficit énergétique chronique que connaît notre
pays depuis plus d’une décennie et de soutenir la croissance économique.
Les
membres du CNT ont visité la centrale thermique de Kati, fruit du partenariat
entre l’EDM-SA et le groupe BDK Conseils. Il s’agit d’un partenariat basé sur
le modèle économique «Take and Pay» (payer uniquement ce qui est consommé).
Cette centrale, d’une puissance de 50 MW, a coûté plus de 10 milliards de Fcfa.
Elle a été mise en service le 4 novembre dernier. Il convient de préciser que
l’installation de cette infrastructure est née de la volonté des autorités de
la Transition de doter EDM-SA de capacités additionnelles, permettant de faire
face à la demande électrique sur le réseau pour pallier les déficits
d’approvisionnement de l’interconnexion.
Selon une note succincte de
présentation, l’apport de cette centrale, fonctionnant au gasoil, permettra de
répondre aux besoins socioéconomiques de la population et des acteurs
industriels. La même note indique que cette nouvelle centrale est la première
d’une série de quatre, devant permettre à la société Énergie du Mali
d’augmenter sa capacité de production de 200 MW. Les trois prochaines, totalisant
150 MW, seront installées à Dar-Salam, Kalabancoro et Sikasso avant la fin de
cette année.
«Nous
sommes impressionnés par les normes surtout écologiques de ces installations»,
s’est réjoui Hassane Sidibé, vice-président de la Commission énergie du CNT.
Selon le membre de l’organe législatif, l’EDM-SA, en état de mort cérébrale il
y a quelques années, a vu des budgets alloués à l’investissement dans les
infrastructures de distribution. Par exemple, a-t-il rappelé, une grande partie
de l’électricité produite à Kayes n’est pas transportée faute de lignes de
hautes tensions. Idem pour l’électricité produite à Sikasso. «Mais avec les
efforts en cours, dans 12 à 24 mois, cela va être un mauvais souvenir», a
déclaré le vice-président de la Commission énergie.
Quant
au vice-président de la Commission des finances, Abdine Koumaré, il s’est dit
agréablement surpris par la réalisation de ces grands projets dans un contexte
peu favorable. «Nous avons voulu montrer aux membres du CNT, les efforts que
les autorités ont fourni en si peu de temps pour pouvoir doter EDM-SA de
centrales de dernière génération.
La centrale de Sirakoro et celle de Kati font plus de 160 MW», a expliqué le directeur général de l’EDM-SA, Koureïssi Konaré. «Nous n’avons pas la production qu’il faut… Nous avons des problèmes liés au circuit de distribution», a-t-il dit. Et d’annoncer que des groupes sont en train d’être acheminés sur de grandes villes de l’intérieur comme Mopti et Gao.
Babba COULIBALY
Les Forces armées maliennes (FAMa) continuent avec abnégation leur mission d’escorte des camions transportant du carburant dans notre pays. C’est ainsi que dans le cadre d'une mission d'appui aérien au profit d'un convoi de carburant sur l'axe Kadiana-Kolondiéba-Bougouni, l' aviation a effec.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a présidé, ce lundi 15 décembre, l'ouverture des travaux des Hauts fonctionnaires de la Confédération AES devant se tenir jusqu'au18 décembre dans notre pays..
Entre opérations terrestres ciblées et frappes aériennes de précision, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, du 12 au 14 décembre 2025, une série d’actions offensives contre des groupes armés terroristes dans plusieurs régions du pays. L’état-major général des Armées dresse .
Le lundi 8 décembre, ils sont venus de Djebé, Boureya, Kandiona, Saramakana, Waliya et de tout le Mali pour célébrer le Centenaire de l’École fondamentale de Sitakily..
Le Programme régional de cartographie de la fertilité des sols en Afrique de l’Ouest a été officiellement lancé, vendredi dernier, dans notre pays par le conseiller technique au ministère de l’Agriculture, Amadou Cheick Traoré, dans les locaux du laboratoire de technologie alimentaire du .
Le Programme des Nations unie pour le développement (Pnud), en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de Bamako, un cadre stratégique de réflexion de haut niveau sur le développement. Objectif : S.