Pour rappel, la miche de 250 grammes était vendue à 270 Fcfa et celle de 300 grammes à 300 Fcfa. Dans certains points de vente, le pain était vendu un peu plus cher que les prix habituellement convenus, s’il était disponible. Le secrétaire général de la Fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali, Ahmed Dembélé, explique les raisons de cet arrêt de travail. « Nos efforts pour rencontrer le département afin de trouver une solution au problème sont restées vains. Alors, face à cette situation où tout est cher, à savoir l’huile et le carburant, on ne peut pas continuer à produire du pain », lance le syndicaliste, précisant que ce mouvement est plutôt un arrêt de travail et non une grève.
Joint au téléphone, un responsable du département de l’Industrie et du Commerce a assuré ne pas être au courant de la publication dimanche du communiqué du cadre de concertation de la filière pain portant sur la suspension de la production du pain à partir du lundi 1er août 2022. Dans ce communiqué, le président du cadre de concertation de la filière pain, Mohamed Lamine Haïdara annonçait la levée du mot d’ordre de grève et invitait en conséquence les boulangers à continuer à produire le pain. Il précisait que cette levée du mot d’ordre de grève fait suite à une invitation du gouvernement pour une rencontre prévue aujourd’hui (mardi) à 15 heures dans la salle de conférence du ministère de tutelle afin de discuter des difficultés que rencontre la filière pain.
En attendant cette rencontre, des consommateurs ont parcouru hier plusieurs boutiques ou boulangeries sans obtenir le précieux pain. A la boulangerie «Ami» sise à Samanko II, dans la Commune du Mandé, le personnel avait déserté les lieux. Seuls quelques livreurs de pain étaient présents. Ceux-ci se plaignaient de la fermeture du point de vente. « Comment vais-je faire désormais pour gagner mon prix de condiments ? », ne cessait de fulminer Youssouf Katilé, livreur de pain.
Certaines boulangeries ont produit mais en quantité très réduite comparativement à leur production habituelle. C’est le cas à la boulangerie «Nourah» de Sébénicoro. Les travailleurs ont fermé boutique très tôt car ils n’avaient pas de quoi satisfaire la forte demande.
évoquant les raisons de ce mouvement spontané, le directeur des opérations de l’usine Amawai, Emmanuel Poudiougou a expliqué que la hausse du prix du sac de farine est due à l’augmentation de celui du blé à l’international et à la cherté de la vie actuellement. Le prix de la tonne du blé est passé de 300 à 495 euros (soit de 196.800 à 324.720 Fcfa). « Tout ce qui est lié à la production a fait l’objet d’une augmentation. Aujourd’hui, on se débrouille pour pouvoir alimenter l’usine et éviter l’arrêt complet. Mais on ne peut pas vendre à perte. Avec la nouvelle campagne, le prix du blé commence à baisser sur le marché mondial.
Peut-être dans les semaines à venir, le prix va baisser dans notre pays », a espéré le directeur des opérations de l’usine Amawai. Le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC), Boucadary Doumbia, a assuré ne pas être au courant d’un mot d’ordre de grève qui devait être observée hier. à l’en croire, la production du pain n’a pas été perturbée à Bamako.
Fadi CISSE
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