SD3C-G5 Sahel+1. Retenez le, c’est le nom d’une nouvelle composante du Projet de financement inclusif des filières agricoles du Mali (Projet inclusif) qui est désormais opérationnel. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, l’a annoncé lors des travaux du Comité de pilotage national dudit Projet (Inclusif et SD3C/G5 Sahel+1 combinés) qu’il présidait, jeudi dernier dans les locaux de son département, en présence de plusieurs partenaires techniques et financiers du projet.
La session a examiné le plan de travail et le budget 2022 qui est estimé à plus de 7,9 milliards de Fcfa pour «Inclusif» et 3,5 milliards Fcfa pour «SD3C». Elle a également validé le rapport narratif et financier 2021, formulé des observations et commentaires pouvant contribuer à améliorer les performances du Projet inclusif, apprécié les difficultés de démarrage du nouveau Projet SD3C/G5 Sahel+1 et analysé les perspectives pour 2022.
Le nouveau Projet vise à renforcer de manière durable la résilience des populations rurales les plus vulnérables de la Région du Sahel. Afin d’atténuer les effets de la Covid-19, des conflits et du changement climatique. Son objectif en matière de développement est de consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes vivant dans la zone transfrontalière.
Pour ce faire, le Projet met l’accent sur l’adoption des pratiques de production durables et des approches de cohésion sociale. Au Mali, il cible 152.000 personnes vulnérables, reparties entre 25.000 ménages. Il s’agit essentiellement des petits agriculteurs et éleveurs vulnérables très exposés aux crises, risquant ainsi une décapitalisation de leurs actifs de production.
La concrétisation de ces ambitions devrait permettre la consolidation des acquis du Projet inclusif et l’amélioration de ses futures interventions. En la matière, le Projet Inclusif présentait comparativement aux cibles financières et physiques de fin de projet, un taux de 44,88% d’exécution financière contre 41,62% de réalisation physique en 2021.
Au 31 décembre 2021, le projet a atteint 34 mois d’opérations sur les 72 prévus pour l’ensemble de son cycle, soit un taux de consommation de 47% de sa durée, a souligné le ministre de l’Industrie et du Commerce. Mahmoud Ould Mohamed a estimé qu’en clôturant ses 34 premiers mois de mise en œuvre illustrés d’appuis divers à l’endroit des ruraux pauvres, les activités du Projet ont touché directement 216.428 personnes aujourd’hui, soit 54% de la cible pour un objectif à terme de 440.000 ruraux parmi des ménages agricoles et les organisations paysannes.
Parmi lesquelles, une attention particulière a été accordée aux femmes et aux jeunes, organisés au sein de petits groupements solidaires et d’organisations paysannes d’envergure relativement forte, formés et mis en relation d’affaires avec les institutions financières rurales, a expliqué le ministre en charge de l’Industrie.
Dans cette dynamique, il a rappelé que le Projet a permis, à ce jour, le renforcement des capacités pour l’inclusion financière et sociale dans les cinq régions d’intervention (Tombouctou, Gao, Mopti, Kidal et Ménaka) de 5.590 groupes démunis pour un effectif total de 169.571 membres dont 77% de femmes.
Cela sur des thèmes riches et variés comme l’éducation financière, climatique et environnementale. Il a également permis d’asseoir la culture de l’épargne et de prêt au niveau des petits groupements et d’apporter du financement pour un montant d’ 1,9 milliard de Fcfa au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Organisations paysannes agricoles (OPA).
Fadi CISSE
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