L’objectif est de faire passer le pourcentage des entrants avec le niveau baccalauréat dans les Instituts de formation des maîtres (IFM) à 100%
C’est dans cet esprit que la ministre de l’éducation
nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane, a présidé, jeudi dernier à Bamako, le
lancement officiel des réformes majeures relatives à la question enseignante.
C’était en présence de ses collègues de l’Entreprenariat national, de l’Emploi
et de la Formation professionnelle, Bakary Doumbia, et de la Refondation de l’état,
chargé des Relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga.
Le programme N°2 du Prodec 2 accorde un grand chapitre à la
question enseignante qui s’articule autour de 3 sous-programmes à savoir : amélioration
de la formation initiale des enseignants, renforcement du dispositif de
formation continue du personnel enseignant et celui du dispositif de
recrutement, de gestion des enseignants.
Tout ceci dans
l’objectif de redéfinir le profil d’entrée et de sortie pour les écoles de
formation initiale des enseignants avec comme option de faire passer le
pourcentage des entrants avec le niveau baccalauréat dans les Instituts de
formation des maîtres (IFM) à 100%. Cela dès 2025 pour les options généraliste
et spécialisation avec polyvalence pour une durée de formation de 2 à 3 ans du
niveau bac.
Le chef du bureau de l’Organisation des Nations unies pour
l’éducation, la science et la culture (Unesco) à Bamako, Edmond Moukala, a
souligné que le gouvernement accorde une priorité à la question enseignante.
C’est pourquoi, son organisation a accompagné l’élaboration de la Politique
nationale enseignante. Mais aussi la professionnalisation des enseignants de
l’enseignement fondamental, la réalisation d’une étude sur l’état des lieux
d’un cadre d’orientation curriculaire holistique, afin d’améliorer les
programmes d’enseignements et d’apprentissage.
Les réformes du Prodec 2, soutient-il, s’alignent avec la vision
de l’Objectif de développement durable (ODD 4) d’ici 2030. Cela pour accroître
le nombre d’enseignants qualifiés, la formation des enseignants dans les pays
en développement, les moins avancés, ainsi que dans les petits états insulaires
en développement, la stratégie continentale d’éducation pour l’Afrique (Cesa)
de l’Union africaine 2063 pour une revitalisation de la profession.
Le chef d’équipe
de la Délégation de l’Union européenne (UE), Mateusz Prorok, a déclaré que le
droit à l’éducation est traduit dans l’ODD4. Le Mali a souscrit à cet objectif
pour renforcer son développement, sa stabilité et la cohésion. Mateusz Prorok a
rappelé que les enseignants travaillent nuit et jour dans des conditions très
difficiles et dangereuses. Et le diplomate de préciser : «Sans enseignant, il
n’y a pas d’école». Avant de souligner que l’enseignement rencontre beaucoup de
défis au Mali pour cause d’insécurité.
La ministre de l’éducation nationale a rappelé que sous la
houlette du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, notre pays
s’est engagé dans la dynamique de la refondation de l’état qui passe par celle
du système éducatif. Pour elle, les autorités ont entrepris cette ambitieuse réforme
du système éducatif à travers le Prodec 2 oû, l’enseignant occupe une place de
choix.
La ministre a aussi
noté que les réformes permettront à notre pays de trouver des solutions aux défis
posés par la vision «holistique, ambitieuse et mobilisatrice» de l’Agenda éducation
2030. Elles cadrent également avec la vision du Cadre stratégique de la
refondation de l’état 2022-2031.
Il est utile de préciser que les syndicats de l’éducation, les organisations de la société civile, les parents d’élèves et le projet «Améliorer l’enseignement dans le Sahel», financé par l’UE pour environ un milliard de Fcfa pour une durée de 45 mois, accompagnent les réformes de la question enseignante.
Sidi WAGUE
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