Des engins et armes des assaillants saisis par nos militaires à Sokolo dans le Cercle de Niono
Les Forces armées maliennes (FAMa) ont de nouveau repoussé
des attaques terroristes visant leurs positions, dans la nuit de mardi à
mercredi, dans les Régions de Mopti, Ségou et Nara. Les groupes terroristes ont
mené des «tentatives d’infiltrations» contre «l’un des check-points du camp
Hamadoun Bocary Barry dit Balobo et la cité de l’Armée de l’Air à Sévaré aux
environs de 01h00», a annoncé hier l’Armée sur son compte Facebook.
Dans la foulée de la tentative d’infiltration déjouée à Sévaré,
d’autres «attaques simultanées» ont visé, tôt mercredi matin, les postes FAMa
de Kalumba, non loin de Mourdiah dans la Région de Nara et de Sokolo, à
proximité de Diabaly dans le Cercle de Niono (Région de Ségou), a précisé l’Armée,
ajoutant que les «ripostes ont été faites sur tous les mouvements suspects» au
cours de ces attaques terroristes.
Dans un communiqué tombé dans la soirée, l’état-major général
des Armées a précisé que 48 terroristes ont été neutralisés à Sokolo, 3 Pick up
détruits et de matériels militaires récupérés. Côté Armée, il y a eu 6 morts et
25 blessés dont 5 graves qui ont été évacués sur un centre de prise en charge.
Cependant, à Mopti, les FAMa n’ont déploré aucune perte en vies humaines ni en
matériels.
Il faut rappeler que les FAMa font face à une recrudescence
des attaques terroristes contre leurs positions, ces dernières semaines. Des
tentatives d’infiltrations et d’attaques kamikazes ont visé le camp Soundjata
de Kati, vendredi 22 juillet et celui de la Garde nationale à Sévaré, le
dimanche 24 juillet.
Déjà le 21 juillet, l’Armée avait vigoureusement
riposté aux attaques terroristes contre ses emprises à Douentza, Koro, Thy,
Bapho, Ségou et Kolokani. Plusieurs assaillants ont été neutralisés et d’autres
capturés lors de ces ripostes. L’Armée a annoncé avoir aussi perdu des éléments
à Kolokani et Douentza.
Directeur du Centre des études sécuritaires et stratégiques
au Sahel (CE3S), Dr Aly Tounkara que nous avons rencontré après l’attaque du
camp de Kati, estime qu’avec ces incursions coordonnées à l’intérieur du pays
et aux alentours de Bamako, les terroristes, au-delà de tenter de contrecarrer
la montée en puissance des FAMa, essayent de propager «un sentiment d’incapacité
de l’élite politique et militaire au pouvoir» et surtout d’instaurer «un
sentiment de psychose sécuritaire au sein des populations».
Cette analyse est
pertinente, car nombre de nos compatriotes étaient sidérés d’apprendre
l’attaque du camp de Kati, censé être le plus sécurisé du pays du fait qu’il
abrite l’essentiel des équipements militaires du pays et surtout la résidence
du président de la Transition. «Lorsque Kati est attaqué par les groupes
radicaux violents, du point de vue symbolique, cela est très fort en termes de
délégitimation de l’action militaire en cours et de l’élite militaire au
pouvoir», analyse Dr Aly Tounkara.
Par ailleurs, le spécialiste de la sécurité au Sahel
explique que les tentatives des terroristes de ces derniers jours prouvent à
suffisance que des cellules dormantes sont aussi nombreuses dans les localités.
En conséquence, l’expansion de la menace sécuritaire est de plus en plus réelle
qu’on soit dans les régions du Nord, du Centre ou celles du Sud et de l’Est y
compris dans les centres urbains qui restaient jusqu’ici, épargnés par des
attaques d’envergure. Face à la recrudescence de la violence, certains
compatriotes pensent que la solution passe par le dialogue.
D’après eux, il n’est pas trop tard de dialoguer avec les deux chefs terroristes locaux, Amadoun Kouffa et Iyad Ag Ghali, en vue de stopper cette flambée de violence avec ses corolaires de victimes civiles et militaires.
D’ailleurs, les recommandations du Dialogue national inclusif (DNI) et des Assises nationales de la refondation (ANR) prennent en compte cet aspect pour que la paix et la cohésion sociale soient une réalité dans notre pays après une décennie de troubles.
Mohamed TOURE
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