Les animateurs de la conférence de presse
La session d’information était co-animée par le directeur général de l’OMH, Issa Seydou Sissoko et ses collègues des Domaines et du Cadastre, Hammadoun Maïga et de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mahamadou Ouologuèm.
Dans sa déclaration préliminaire, le directeur général de l’OMH a fait savoir que le site destiné à la réalisation des logements sociaux de N’Tabacoro s’étend sur une superficie d’environ 1000 hectares dûment identifiés, réservés et affectés par les autorités à travers une série de décrets précis et contraignants, notamment la déclaration d’utilité publique et les autorisations d’aménagement. Issa Seydou Sissoko déplore qu’en dépit de ces cadres légaux rigoureux, des occupations illicites ont été constatées sur ces parcelles. Il a indiqué que face à cette situation, il y a lieu de prendre des mesures en conformité avec la loi.
Des explications du directeur général de l’OMH, les démolitions ne sont pas une fin en soi. Mais un moyen nécessaire pour rétablir la légalité, va permettre la poursuite des projets de logements sociaux, libérer les voies et équipements de proximité pour les bénéficiaires des logements sociaux. L’opération vise également à garantir la sécurité et la salubrité de nos aménagements, protéger et sécuriser les investissements publics au bénéfice des populations éligibles. «Nous comprenons parfaitement que ces mesures puissent être douloureuses pour les personnes concernées. Toutefois, notre devoir est de faire respecter la loi, de préserver notre site et de poursuivre nos efforts pour offrir un toit décent aux familles dans le besoin», a précisé le conférencier. A cet égard, Issa Seydou Sissoko a appelé à la compréhension de tous les acteurs afin que ces projets vitaux puissent se réaliser dans les meilleures conditions.
«Nous constatons que pour se donner bonne conscience, certains occupants illicites affirment que la construction du programme des logements sociaux à N’Tabacoro, est postérieure à leur habitation. Ceci relève d’une affabulation. Les images satellites des années 2010-2011 (moment de la déclaration d’utilité publique du site) et celles de 2025 témoignent à suffisance les faits», a-t-il soutenu. Pour étayer ces déclarations, il a expliqué qu’en 2010, les constructions existantes sur le site en dehors des logements sociaux portaient uniquement sur quelques bâtiments réalisés dans l’emprise de certains champs et leur surface d’occupation était de l’ordre de 9 hectares environ (soit moins de 1% du site).
Enfonçant davantage le clou, le patron de l’OMH a indiqué que la présence de constructions illicites s’est réellement intensifiée à partir des années 2015-2016, soit près de 5 ans après la déclaration d’utilité publique avec un taux d’occupation qui est passé de 28 hectares en 2012 à 316 hectares en 2025. Plus de 30% du site est à ce jour occupé illicitement, dont 137 hectares correspondant aux espaces prévus pour les logements, 150 hectares pour les équipements publics et 29 hectares pour la voirie. Au total, 164 procès-verbaux ont été établis à l’encontre des occupants illégaux. Une situation qui compromet, selon lui, la poursuite du programme de logements sociaux sur le site en question si aucune mesure n’est prise. Abondant dans le même sens, le directeur national de l’Urbanisme et de l’Habitat a indiqué que quand la zone a été déclarée d’utilité publique, il a été procédé à l’aménagement du site à travers un plan approuvé par un arrêté du gouverneur conformément aux procédures.
«On a produit un plan dans lequel, il était prévu près de 247 équipements publics (écoles, jardins d’enfants, espaces verts, places publiques, lieux de culte) avec des voies d’accès. Aujourd’hui, beaucoup de ces équipements font l’objet d’occupation illicite. Les voies d’accès sont obstruées, parce que ceux qui sont installés sur ce site ne le sont pas conformément au plan approuvé», a expliqué Mahamadou Ouologuèm.
Quant au directeur général des Domaines et du Cadastre, il a assuré que des preuves matérielles existent, attestant que le site des logements sociaux de N’Tabacoro, dans la Commune de Kalabancoro, a été déclaré d’utilité publique. Il s’agit des deux décrets de déclaration d’utilité publique et d’affectation. La première déclaration date de 2009 et la seconde de 2011. «Personne ne doit construire sur un site déclaré d’utilité publique. Et les documents détenus par les occupants illégaux deviennent caducs», a déclaré le directeur des Domaines et du Cadastre.
À ce jour, aucune date n’a été arrêtée pour le début de la démolition des occupations illégales sur le site.
Babba COULIBALY
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