Il y a eu un lot de médicaments d’une valeur de plus de 5 millions de Fcfa
C’est ce à quoi le comité syndical de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) a sacrifié, samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB). La soirée a enregistré la présence de la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, du directeur général de l’Anaser, Ousmane Bah Maïga, du secrétaire général du comité Syndical, Nouhoum Goïta, et beaucoup d’autres acteurs du secteur des transports.
Au cours de cette soirée caritative, des âmes charitables ont apporté des contributions aux victimes de la route. Plus de 5 millions de Fcfa en espèces ont été recueillis par les organisateurs. Il y a eu aussi un lot de médicaments d’une valeur de plus de 5 millions de Fcfa, offert par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et une centaine de casques offerts par des entreprises de transports. Selon les initiateurs, ces dons serviront à accompagner la prise en charge pré-hospitalière des victimes d’accidents de la circulation routière et nos Forces de défense et de sécurité. Cette initiative du comité syndical est salutaire dans son essence.
«Plus de 440 poches de sang ont été collectées pour aider nos compatriotes blessés de guerre et accidentés de la voie publique. Cette collecte de sang a été initiée par le comité syndical de l’Anaser, du 11 au 15 novembre 2024, en prélude à la Journée mondiale du souvenir des victimes d’accidents de la route», a expliqué son secrétaire général.
Selon le directeur général de l’Anaser, on enregistre un peu moins de 700 décès par un suite aux accidents de la circulation routière dans notre pays. Et la plupart de ces accidentés sont des jeunes de la tranche d’âge allant de 19 à 40 ans. «Nous assistons à un engorgement de nos services de santé et des difficultés pour la prise de ces accidentés qui arrivent souvent inconscients. C’est pourquoi, nous avons voulu dans un premier temps lors de la Journée mondiale du souvenir des victimes d’accidents de la circulation routière offrir des kits de premiers soins aux services des urgences médicales. Nous avons aussi voulu prolonger avec cette soirée caritative où il y a eu beaucoup de dons», a indiqué Ousmane Bah Maïga.
Parlant de la réduction du taux d’accidents, le directeur général de l’Anaser a rappelé que notre pays a mis en place un nouveau Code de la route, depuis septembre 2023. La mise en œuvre en cours de cet instrument va certainement permettre de réduire les accidents de la circulation routière. S’y ajoutent le renforcement du contrôle technique automobile, la sensibilisation, la formation et l’information des usagers de la route sur les règles de la circulation routière. Une autre action demeure la prise en charge en amont des victimes à travers les services de secours, mais aussi la prise en charge hospitalière pour circonscrire la gravité des accidents. «Le gouvernement est en train de fournir beaucoup d’efforts pour protéger les usagers de la route», a-t-il laissé entendre.
Et le patron de l’Anaser d’exhorter les usagers de la route au respect des règles élémentaires de la circulation routière, c’est-à-dire les facteurs de risque d’accidents. Il s’agit, entre autres, d’éviter l’usage du téléphone au volant, de ne pas conduire étant sous l’effet des stupéfiants, de réduire la vitesse dans les limites autorisées 50 km/h en milieu urbain et de ne pas dépasser les 80km/h sur les réseaux routiers interurbains et internationaux. Pour sa part, la ministre Mme Dembélé Madina Sissoko a simplement invité les usagers au respect du Code de la route.
Babba COULIBALY
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