Sucre : À consommer modérément

Le sucre est certes important dans notre alimentation. Mais sa consommation excessive accroit le risque de surpoids, de diabète et de caries dentaires.

Publié lundi 22 août 2022 à 07:55
Sucre : À consommer modérément

Le sucre entraîne une dégradation des protéines et des lipides qui entrent dans la constitution de nos cellules. Même si le glucose est indispensable à notre métabolisme, il peut être aussi nocif pour nos cellules et l’excès de sucre dans le sang entraîne des dégâts. Le sucre est un type de glucide qui se retrouve dans plusieurs aliments, boissons et ingrédients. On le retrouve à l’état naturel principalement dans les fruits et légumes (glucose, fructose, sucrose) et les produits laitiers (lactose). Le sucre est également ajouté aux aliments pour en améliorer le goût, la durée de conservation ou la texture.


Dr Djibril Traoré, endocrinologue, diabétologue et nutritionniste à l’Hôpital du Mali explique que le sucre est un puissant perturbateur du métabolisme de notre organisme. Le praticien indique que les hormones ne sont pas sécrétées comme elles devraient être, la prise du poids augmente jusqu’à l’obésité. Et d’ajouter que l’excès fait grimper le taux de gras (triglycérides) dans le sang, la cholestérolémie et la pression artérielle. Selon notre toubib, le taux normal de sucre dans le corps est de 0.70 et 1.10g/dl à jeun et 0,70 et 1.40g/dl après les repas. Mais on parlera d’hyperglycémie modérée si la glycémie à jeun est entre 1.10-1.25g/dl  et  de diabète si la glycémie à jeun est supérieure où égale à 1.26g/dl.


Dr Traoré révèle que selon de nouvelles lignes directrices, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ramener l’apport en sucres libres à moins de 10% de la ration énergétique totale chez l’adulte et l’enfant. Il serait encore meilleur pour la santé de réduire l’apport en sucre à moins de 5% de la ration énergétique totale, soit à 25 grammes (6 cuillères à café) environ par jour. Les adultes ne devraient pas consommer plus de 30 g de sucre libre par jour (environ 7 morceaux). Les enfants âgés de 7 à 10 ans ne devraient pas avoir plus de 24 g de sucre libre par jour (environ 6 morceaux) et pas plus de 19 g ou 6 morceaux de sucre pour les enfants de 4 à 6 ans.


Le diabétologue qui sait de quoi il parle, précise que lorsqu’on dépasse cette norme on parlera d’excès de sucre. Cet excès peut être exprimé par une augmentation du poids, un déséquilibre hormonal, un brusque changement d’humeur, des migraines, une peau grasse et boutons ou une forte envie de boire ou de manger des aliments sucrés.


 Selon le nutritionniste, l’abus excessif du sucre peut affecter certaines parties du corps comme le foie, le pancréas et les intestins. En effet, il souligne qu’un surplus de sucre engorge le foie. La quantité qui n’est pas transformée en énergie par nos cellules s’accumule dans cet organe sous forme de triglycérides. Il dira aussi qu’une des fonctions du pancréas est de produire de l’insuline pour métaboliser les glucides. Une surcharge de sucre peut donc le dérégler. «Et quand l’insuline ne gère plus adéquatement le glucose sanguin, le diabète de type 2 fait son apparition»  développe-t-il.


Le sucre en gavant des bactéries crée une inflammation dans l’intestin. Il dit que c’est ce qui favorise la résistance à l’insuline et peut augmenter la prévalence d’affections inflammatoires.
Alors pour limiter la consommation du sucre et limiter les dégâts, le nutritionniste recommande de manger beaucoup de fruits et légumes, car ceux-ci renferment des fibres qui freinent l’absorption des sucres et contrecarrent en partie leurs effets négatifs. Remplacer les boissons sucrées par des boissons sans sucre, le lait et les tisanes. Choisir des aliments frais ou peu transformés comme collations et desserts. à cela, Dr Traoré conseille de faire également des activités physiques régulièrement.

Fatoumata NAPHO

Lire aussi : Tombouctou : Les communautés pleurent la perte de l'imam de la grande mosquée de Djingareyber

De son vrai nom Abdrahmane Ben Esaayouti, le grand imam a tiré sa révérence ce mercredi 10 decembre 2025. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse de fidèles, d'amis et de parents..

Lire aussi : Fonction publique d'État : Le recrutement de 926 agents contractuels lancé

Les autorités de la Transition ont décidé de combler au niveau de la Fonction publique d'État les insuffisances en termes de personnel de l'administration relevant du Code du travail..

Lire aussi : Abdoul Niang Journaliste, analyste politique et influenceur sur les réseaux sociaux : «L’ESSOR et L’ORTM gardent encore une place essentielle dans la communication d’État, la diffusion des politiques publiques et la valorisation des institutions»

Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officiell.

Lire aussi : Kayes : La lutte contre le Sida ne faiblit pas

Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.

Lire aussi : Sikasso : Réformes politiques, institutionnelles et électorales au cœur d’une rencontre

-.

Lire aussi : Université publique de Gao : Le ministre Kansaye entend accélérer son opérationnalisation

Dans le cadre de l’opérationnalisation effective de l’Université publique de Gao, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye a entamé, le week-end dernier, une visite dans la Cité des Askia qu’il bouclera aujourd’hui. Il est accompagnÃ.

Les articles de l'auteur

Variole simienne (Mpox) : Une maladie à déclaration obligatoire

La variole simienne (Mpox) dont notre pays vient d’enregistrer un cas est une maladie infectieuse contagieuse due à un virus de la même famille que la variole humaine..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 08 décembre 2025 à 08:10

Saison froide : Attention au «seprin et boloprin»

Communément appelée keratodermie palmo-plantaire, «seprin et boloprin» en langue «bamanankan», la pathologie est assez répandue pendant la saison froide avec le vent frais qui souffle. C’est surtout l’exposition des extrémités, c’est-à-dire la paume des mains ou la plante des pieds qui peuvent favoriser cette maladie..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 01 décembre 2025 à 09:00

Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière : Les ministres Madina Sissoko et Assa Badiallo Touré au chevet des victimes d’accidents

La ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, accompagnée de sa collègue de la Santé et du développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, était hier à l’hôpital Gabriel Touré pour remettre un important lot de kits de premier secours et de médicaments pour la prise en charge des victimes des accidents de la route..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 28 novembre 2025 à 08:45

Notre santé, Santé générale et bucco-dentaire : Tout commence par la bouche

«Tout commence par la cavité buccale», selon le Pr Ousseyni Diawara odontostomatoligiste au Centre hospitalo-universitaire centre national d’odontostomalogie (CHU-CNOS)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 17 novembre 2025 à 08:40

BNDA : Un geste pour faire battre le cœur des enfants souffrant de malformations cardiaques

La Banque nationale de développement agricole (BNDA) vient de remettre un chèque de 15 millions de Fcfa à l’hôpital mère-enfant, «Le Luxembourg», pour la prise en charge des enfants souffrant de malformations cardiaques. Cette somme est destinée à la prise en charge chirurgicale de 5 enfants..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 14 novembre 2025 à 14:49

Stress : Personne n’est hors d’atteinte

Le stress est une réponse physiologique de l’organisme face à une situation de menace ou de pression. Donc on ne peut l’éviter comme le souligne si bien le psychologue, Emmanuel Kamaté qui le définit comme une réaction naturelle de l’organisme..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 10 novembre 2025 à 08:28

Post-partum ou suites de couches : La consultation post-natale est vitale

Le post partum ou suites de couche désignent la même période qui suit l’accouchement. Le gynécologue obstétricien, Dr Daouda Camara, explique que c’est la 3è partie de l’obstétrique. Il s’agit d’une période qui va de l’accouchement jusqu’au retour des couches (première menstruation normale). Il explique que c’est une période qui s’étend de 6 à 8 semaines. C’est ce qu’on appelle selon l’expression consacrée (la quarantaine)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 27 octobre 2025 à 09:23

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner