Système d’information sanitaire au Mali : Vers la mise en place d’un entrepôt de référence

L’atelier a pour objectif de bâtir un système de développement social et sanitaire

Publié vendredi 11 mars 2022 à 07:04
Système d’information sanitaire au Mali : Vers la mise en place d’un entrepôt de référence

Les différents acteurs de la santé et du développement social ont échangé, hier à Bamako, sur le système d’information sanitaire au Mali en vue de mettre en place un processus pour fédérer les différentes sources de données.  Ce processus sera l’entrepôt de référence au niveau national pour l’intégration de toutes les sources de données.

 Il s’agissait donc à travers cette réunion de faire l’inventaire des sources ou bases de données en matière de santé et de développement social, de voir la possibilité d’interopérabilité entre les différentes bases de données et celle de mettre en place un entrepôt de données pour le Système d’information national. La réunion a été présidée par la ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré.

Dans le cadre de l’amélioration de la gestion de l’information sanitaire, le Mali a mis en place une base de données, dénommée DHIS2. Au-delà de celle-ci, il existe beaucoup d’autres bases de données, notamment pour les organes de protection sociale, les établissements de santé, les enquêtes démographiques de santé et les rapports du ministère de la Santé et du Développement social.  Ces multiples sources ne sont pas souvent très bien exploitées et ne communiquent pas. Pour palier ces insuffisances, il était primordial de tenir cette rencontre.

Selon la ministre en charge de la Santé, la réunion se justifie pour comprendre là où, il y a un problème ou un déficit et de déterminer le périmètre de chaque système d’information. Ceci pour permettre d’avoir un système d’information exhaustif, cohérent et complet afin de bâtir un système de développement social et sanitaire. Elle a souligné également l’importance de mettre en relation les différents systèmes d’information afin de prendre des décisions importantes.

Faisant référence au conseil des ministres de mercredi dernier, Mme Diéminatou Sangaré a rappelé le transfert de compétences dans la décentralisation dans le domaine de la santé aux niveaux région et district. Dans ce transfert de compétences, il y’a le suivi, la collecte et le traitement des données du système d’information sanitaire. Et de soutenir la nécessité d’avoir toutes les informations à temps pour prendre les bonnes décisions et au bon moment. «Chaque information est importante et chaque niveau est essentiel», a-t-elle indiqué. Pour la ministre en charge de la Santé, les systèmes existants doivent rester mais surtout  se parler.  À travers les échanges, elle souhaite disposer d’un schéma directeur  informatique type.  

Pour que le système puisse fournir l’information, il faudra qu’il utilise la technologie appropriée et la source d’énergie appropriée. À ce propos, la cheffe du département de la Santé et du Développement social a exhorté les acteurs à réfléchir sur un système en mesure de faire face aux catastrophes et à mettre un plan de continuité et de reprise des activités à tous les niveaux.

Autre requête, c’est de réfléchir aux orientations qui seront personnalisées par chaque structure. Selon la ministre, il s’agit d’aboutir à une architecture commune afin d’éviter les défaillances. C’est un  processus qui sera une opportunité de renforcer les systèmes d’information sanitaire à travers les différentes bases de données au niveau national. Il pourrait aussi contribuer à renseigner les indicateurs clés de performance du Programme de développement sanitaire et social (PRODESS) et améliorer la qualité des données.

Fatoumata NAPHO

Lire aussi : Tombouctou : Les communautés pleurent la perte de l'imam de la grande mosquée de Djingareyber

De son vrai nom Abdrahmane Ben Esaayouti, le grand imam a tiré sa révérence ce mercredi 10 decembre 2025. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse de fidèles, d'amis et de parents..

Lire aussi : Fonction publique d'État : Le recrutement de 926 agents contractuels lancé

Les autorités de la Transition ont décidé de combler au niveau de la Fonction publique d'État les insuffisances en termes de personnel de l'administration relevant du Code du travail..

Lire aussi : Abdoul Niang Journaliste, analyste politique et influenceur sur les réseaux sociaux : «L’ESSOR et L’ORTM gardent encore une place essentielle dans la communication d’État, la diffusion des politiques publiques et la valorisation des institutions»

Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officiell.

Lire aussi : Kayes : La lutte contre le Sida ne faiblit pas

Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.

Lire aussi : Sikasso : Réformes politiques, institutionnelles et électorales au cœur d’une rencontre

-.

Lire aussi : Université publique de Gao : Le ministre Kansaye entend accélérer son opérationnalisation

Dans le cadre de l’opérationnalisation effective de l’Université publique de Gao, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye a entamé, le week-end dernier, une visite dans la Cité des Askia qu’il bouclera aujourd’hui. Il est accompagnÃ.

Les articles de l'auteur

Variole simienne (Mpox) : Une maladie à déclaration obligatoire

La variole simienne (Mpox) dont notre pays vient d’enregistrer un cas est une maladie infectieuse contagieuse due à un virus de la même famille que la variole humaine..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 08 décembre 2025 à 08:10

Saison froide : Attention au «seprin et boloprin»

Communément appelée keratodermie palmo-plantaire, «seprin et boloprin» en langue «bamanankan», la pathologie est assez répandue pendant la saison froide avec le vent frais qui souffle. C’est surtout l’exposition des extrémités, c’est-à-dire la paume des mains ou la plante des pieds qui peuvent favoriser cette maladie..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 01 décembre 2025 à 09:00

Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière : Les ministres Madina Sissoko et Assa Badiallo Touré au chevet des victimes d’accidents

La ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, accompagnée de sa collègue de la Santé et du développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, était hier à l’hôpital Gabriel Touré pour remettre un important lot de kits de premier secours et de médicaments pour la prise en charge des victimes des accidents de la route..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 28 novembre 2025 à 08:45

Notre santé, Santé générale et bucco-dentaire : Tout commence par la bouche

«Tout commence par la cavité buccale», selon le Pr Ousseyni Diawara odontostomatoligiste au Centre hospitalo-universitaire centre national d’odontostomalogie (CHU-CNOS)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 17 novembre 2025 à 08:40

BNDA : Un geste pour faire battre le cœur des enfants souffrant de malformations cardiaques

La Banque nationale de développement agricole (BNDA) vient de remettre un chèque de 15 millions de Fcfa à l’hôpital mère-enfant, «Le Luxembourg», pour la prise en charge des enfants souffrant de malformations cardiaques. Cette somme est destinée à la prise en charge chirurgicale de 5 enfants..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 14 novembre 2025 à 14:49

Stress : Personne n’est hors d’atteinte

Le stress est une réponse physiologique de l’organisme face à une situation de menace ou de pression. Donc on ne peut l’éviter comme le souligne si bien le psychologue, Emmanuel Kamaté qui le définit comme une réaction naturelle de l’organisme..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 10 novembre 2025 à 08:28

Post-partum ou suites de couches : La consultation post-natale est vitale

Le post partum ou suites de couche désignent la même période qui suit l’accouchement. Le gynécologue obstétricien, Dr Daouda Camara, explique que c’est la 3è partie de l’obstétrique. Il s’agit d’une période qui va de l’accouchement jusqu’au retour des couches (première menstruation normale). Il explique que c’est une période qui s’étend de 6 à 8 semaines. C’est ce qu’on appelle selon l’expression consacrée (la quarantaine)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 27 octobre 2025 à 09:23

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner