Ce comportement est jugé «inacceptable» au regard des relations historiques, culturelles, sociales, économiques, commerciales très étroites liant les deux pays. Dans l’optique de faire baisser ces tensions «virtuelles» afin de préserver les relations séculaires de bon voisinage, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Harouna Mamadou Toureh, a rencontré mardi le Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement au Mali (Recotrade) en vue de prêcher la «bonne parole» auprès des peuples frères du Mali et de la Côte d’Ivoire.
D’entrée de jeu, le chef du département en charge de la Communication a rappelé le rôle séculaire de ses invités dans notre société. «Vous êtes des faiseurs de paix et de solidarité. Votre rôle est énorme. Non seulement vous avez une capacité de règlement, mais vous avez également une très grande capacité de prévention de litige», a-t-il loué.
Un talent inné qu’il faut mettre à contribution en cette circonstance que traverse le pays. «Votre rôle est de jeter les ponts entre les différentes nations, coudre ce qui est susceptible d’être déchiré et rapprocher les uns et les autres. Nous ne sommes contre personne. Notre souci n’est pas de faire la violence, ni la guerre, ni de diviser les Africains et les Maliens. Notre souci, c’est de rassembler. Nous sommes un pays de vieille tradition. Et la force de cette tradition, c’est vous», a déclaré le ministre Toureh.
Par la voix de son président, Moctar Koné, le Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement au Mali a assuré jouer un rôle de rassembleur dans l’affaire des militaires ivoiriens mis sous mandat de dépôt. «Nous demandons aux autorités de nos deux pays de régler ce dossier dans la tradition malienne et africaine et d’apaiser le climat social entre les peuples frères. Nous demandons aux populations d’arrêter les insultes sur les réseaux sociaux», a plaidé Moctar Koné, annonçant que son organisation souhaite rencontrer très prochainement les deux chefs d’État pour trouver une solution à l’africaine.
Quelques heures avant cette rencontre, le ministre Harouna Mamadou Toureh avait rencontré les faîtières de la presse invitées «à favoriser l’apaisement» concernant l’affaire des 49 militaires ivoiriens. Ces rencontres font suite à la visite au Mali, lundi, du président sénégalais et président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall qui, après un tête-à -tête avec son homologue, le colonel Assimi Goïta, a invité les deux parties à résoudre ce problème dans la «pure tradition africaine».
Babba COULIBALY
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