La Journée internationale de la femme est l’occasion de mettre en lumière cette jeune entrepreneure dont les actions de solidarité vont à l’endroit des jeunes filles scolarisées et non scolarisées
«Mon ambition est de figurer au Panthéon des héroïnes de mon
pays». Cette phrase de l’entrepreneure, Aminata Bocoum, en dit long sur sa
noble ambition de crever le plafond de verre. Elle démontre qu’on peut réussir à
la force du poignet et invite ses concitoyennes à prendre graine de ces femmes économiquement
autonomes avec une emprise sur le monde moderne, le sens de la complémentarité
des deux sexes et bien respectueuses des valeurs de famille et de la société.
Aminata Bocoum est une femme engagée qui ne verse pas forcément
dans le féminisme. Nous l’avons rencontrée dans le cadre de la célébration de
la Journée internationale de la femme (le 8 mars) qu’elle décrit elle-même
comme une journée de révélation, d’engagement et de reconnaissance envers les
femmes victimes de violences et d’injustices, mais aussi comme un moment de réflexion pour toutes les femmes
qui vivent dans des situations difficiles. Elle a aussi saisi l’opportunité
pour s’incliner devant la mémoire des victimes de la crise que traverse notre
pays depuis plus d’une décennie.
Titulaire d’un Master en communication d’entreprise et d’un
Brevet de technicien supérieur en commerce international, elle opte rapidement
pour l’entrepreneuriat privé, après un bref passage au niveau de l’Agence
sud-africaine, d’Orange Mali (opérateur de téléphonie mobile) et Abbas Média
(une agence de communication) où, elle a
assumé le poste de directrice générale.
La trentaine, Aminata Bocoum explique à qui veut l’entendre
que la force d’un entrepreneur réside dans son engagement, son courage et sa détermination
à atteindre un objectif affiché. Lors de notre entretien avec cette femme qui
fait partie du gotha, elle a simplement révélé être devenue une opératrice
culturelle. «J’ai commencé l’événementiel dans le quartier avec les mariages.
J’étais toujours dans l’organisation et c’est ainsi que j’ai eu le goût de travailler dans ce créneau.
Mais bien avant, j’étais promotrice de l’agence Influence (une agence de
communication) qui officiait dans la
publicité dans les années 2009».
Celle qui est en droit de seprévaloir d’une belle moisson
d’expériences et d’une méthode qu’elle a rodée dans bien de structures privées,
a légitimement nourri l’ambition de créer son entreprise culturelle et de se
lancer dans l’événementiel. Elle s’est déjà illustrée avec l’organisation
du Festival de «dibi», celui de basin et
avec la Foire de ramadan.
La jeune entrepreneure continue de séduire dans le secteur
par ses initiatives. Elle avait aussi forcé l’admiration lorsqu’elle s’était lancée
dans l’entrepreneuriat féminin en prenant la tête de l’association «EntreprenElle»
pour soutenir les jeunes filles scolarisées et non scolarisées. Au-delà de sa
vision d’entrepreneure, Aminata Bocoum reste aussi une femme qui a le cœur sur
la main. Cette philanthropie dans l’âme (puisse sa modestie en souffrir)
participe volontiers à des actions de
solidarité envers les jeunes filles en situation de détresse.
Elle fait très souvent ses actions sociales ou humanitaires
sous le couvert de l’anonymat. La promotrice de l’agence Influence reste très
attachée aux valeurs sociales, notamment celles de solidarité, d’entraide et de
partage.
Aminata Bocoum tend la main aux jeunes qui veulent entreprendre. Ceux-ci n’ont pas besoin de regarder dans le trou de la serrure pour connaître le secret de la réussite de cette âme accomplie. Il faut juste travailler et persévérer face aux obstacles. Et comme elle aime à le conseiller aux jeunes, il faut savoir partir à point. Son leitmotiv est : «Dormir peu et se lever très tôt pour prendre de l’avance sur le temps», une formule à lire au second degré.
Amadou SOW
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