Le projet de texte qui transforme cette structure en établissement public à caractères industriel et commercial, a été adopté en conseil des ministres du 26 octobre 2022. Cette mutation permettra, selon ses initiateurs, d’assurer la sécurité et la continuité de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers.
Toute chose qui pourrait permettre de corriger les lacunes constatées jusqu’ici dans la mise en œuvre des politiques publiques. Le Mali est l’un des premiers pays subsahariens à s’être engagé dans la voie de la libéralisation du sous secteur des produits pétroliers. «Cette libéralisation s’est traduite par le retrait de l’État de toute activité à caractère commercial et la limitation de son rôle à la planification, à la réglementation et à la régulation du marché des produits pétroliers.
Elle a aussi permis l’émergence d’une classe d’opérateurs nationaux, la réalisation de nombreuses infrastructures de distribution de produits pétroliers et le développement des moyens de transport», note le communiqué du conseil. Toutefois, déplore le document, les investissements pour le développement d’infrastructures de stockage d’hydrocarbures liquides et gazeux, afin de fortifier la sécurité du pays en matière d’approvisionnement en produits pétroliers, ont été relégués au second plan au profil d’investissements massifs dans les moyens de transport et le réseau de distribution.
Les conséquences de cette situation qui ont mis en exergue la précarité du système d’approvisionnement du pays, ont été fortement ressenties suite aux crises ayant secoué la sous région et le monde ces derniers temps. Obligeant ainsi le gouvernement à intervenir à plusieurs reprises pour éviter la rupture des approvisionnements et contenir la flambée des prix à la consommation en renonçant à d’importantes ressources fiscales.
«Rien qu’au mois de mars dernier, les efforts du gouvernement en termes de réduction des droits de douanes et de redevances autoroutières s’élevaient à 2,9 milliards de Fcfa sur les droits de douanes et 2,2 milliards de Fcfa sur les redevances autoroutières. Ce qui fait un total de 5,1 milliards de Fcfa sur un mois», expliquait le ministre de l’Économie et des Finances dans une interview accordée à L’Essor.
Alousséni Sanou précisait que le cumul des droits de douanes et de redevances autoroutières auxquels le gouvernement de Transition a renoncés pour permettre aux Maliens notamment les couches défavorisées d’avoir, jusqu’ici, accès aux carburants à un prix raisonnable, se chiffrait à 115 milliards de Fcfa de novembre 2020 à mars 2022.
Anne Marie KEITA
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