Lors de la 129è séance du conseil
d’administration de la Banque nationale de développement agricole (BNDA) du 20
septembre 2018, il avait été décidé d’organiser une fois par an un séminaire du
conseil d’administration qui sera dédié aux questions stratégiques de la
banque.
En application de cette recommandation, la 142è session de la BNDA qui
s’est tenue hier, à son siège à Hamdallaye ACI-2000 a été consacrée à l’examen
des «stratégies climatiques de la BNDA». Les travaux étaient dirigés par le président
de son conseil d’administration, Moussa Alassane Diallo en présence de nombreux
administrateurs.
Le Plan de développement
à moyen terme 2021-2025 (PMT7) de la BNDA adopté par le conseil
d’administration de la banque lors de sa 138è séance du 17 décembre 2020 a
inscrit la problématique climatique et le développement durable dans ses
priorités.
A ce titre, Moussa Alassane Diallo a indiqué que la BNDA s'engage
notamment à établir des modes de consommation et de production durables, à
prendre d’urgence des mesures pour lutter contre le changement climatique et
ses effets, préserver et restaurer les écosystèmes terrestres en veillant à les
exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts et mettre fin à l’appauvrissement
de la biodiversité.
Le président du conseil d’administration de la
BNDA a rappelé que la pandémie liée à la Covid-19 et les crises socio-économiques
ont accru les inégalités et la pauvreté dans le monde. Un récent rapport de
l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), a-t-il
indiqué, estime que la pandémie s’est soldée par l’augmentation du déficit
d’investissement dans les Objectifs de développement durable dans les pays en développement
de 50 %, pour atteindre les 3,7 milliards de dollars US (1.850 milliards
de Fcfa) en 2020.
Moussa Alassane Diallo a averti qu’il ne reste plus que huit
ans pour atteindre l’Agenda 2030. Et d’avertir que le monde de la finance est
fortement interpellé et doit sérieusement entamer une profonde mutation pour
financer les transitions sociales, écologiques et environnementales nécessaires
à la construction d’un monde durable,
juste et responsable. Poursuivant qu’en définitive, la finance doit se réorienter
pour intégrer pleinement dans ses modes de fonctionnement l’impact
environnemental comme une nouvelle notion à travers la promotion et le développement
de la finance inclusive, l’investissement à impact et la finance verte. Le président du
conseil d’administration de la BNDA a estimé que ces trois piliers
contribueront à servir l’intérêt général et à atteindre les Objectifs du développement
durable (ODD).
La BNDA, dans sa mission
de financement du développement rural et agricole doit intégrer dans son modèle
économique l’investissement à impact qui se caractérise à la fois par la
recherche de la rentabilité économique, mais aussi par la création d’un impact
social et environnemental positif, durable et mesurable. Dans cette dynamique,
Moussa Alassane Diallo a précisé que la BNDA a décidé de mettre en place dans
le cadre de son PMT7, une stratégie climatique réaliste, réalisable et fondée
sur les ODD des Nations unies.
Il s’agit pour la banque de mieux maîtriser les
risques liés à l’évolution du climat sur les opérations qu’elle finance et à
contribuer à la transition écologique, à la transformation de l’agriculture
malienne vers plus de résilience par la promotion de l’innovation et
l'accompagnement des projets de développement durable. Le président du conseil d’administration de
la BNDA a expliqué que la stratégie climatique de la BNDA se décline en
plusieurs objectifs opérationnels.
Il s’agit, entre autres, de l’identification
et la limitation des risques d’impact négatif sur les activités de la banque et
de son personnel sur le climat et le développement de l’activité de financement
orientée vers l’accompagnement de projets d’adaptation (réduction de la vulnérabilité
des clients et des opérations de la BNDA face au changement climatique).
Ces objectifs opérationnels reposent sur 5 piliers à savoir la stimulation et l’accompagnement du déploiement de pratiques agricoles climato-intelligentes, la stimulation et l’accompagnement de l’investissement dans les énergies propres et l’efficacité énergétique ainsi que l’analyse et la limitation des risques liés au changement climatique dans le cadre des opérations de financement. À ces piliers, s’ajoute le renforcement des capacités afin de comprendre les enjeux et risques liés au changement climatique pour la BNDA et ses clients et le développement des partenariats pour favoriser l’innovation et la diffusion de pratiques innovantes.
Pour sa part, le directeur général de BNDA a rappelé que la stratégie climat de la banque est une partie intégrante de sa stratégie globale. Pour Mary Keïta, l’objectif est d’alerter le mode de fonctionnement de façon à accompagner les clients dans la résilience face au changement climatique. En outre, Il a indiqué que les conclusions de la présente session consistent à appliquer les piliers qui ont été définis dans la stratégie. En terme de perspectives, le patron de la BNDA a cité l’identification de toutes les pistes du développement de cette stratégie.
Makan SISSOKO
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