La pluviométrie dans la Région est insuffisante par rapport à l’année dernière
La campagne agricole
2023-2024 dans la Région de Gao a démarré dans des conditions pluviométriques
assez préoccupantes. En effet, la pluviométrie constitue le souci principal des
producteurs de la région qui ne cessent de scruter presque tous les matins le
ciel pour savoir si les nuages seront au rendez-vous ou pas. «Les niveaux de
pluies sont très insatisfaisants dans tous les cercles et communes de la région.
Seuls 20% des besoins d’intrants ont été satisfaits et cela grâce aux appuis
des partenaires et des achats des producteurs», a relevé le directeur régional
de l’agriculture de Gao, Aliou Dicko.
Cette année, la pluviométrie
dans la Région de Gao est insuffisante par rapport aux niveaux de l’année dernière.
Ce qui renforce davantage les inquiétudes des producteurs. Et il y a de quoi.
En effet, les relevés pluviométriques n’incitent guère à l’optimisme. «La
pluviométrie de cette année varie d’une zone à l’autre. Et elle est mal répartie
dans le temps et dans l’espace. Certaines zones ont été arrosées plus que d’autres
comme dans le Cercle de Gao qui a reçu 145 mm en 14 jours contre 222 mm en 18
jours pour la campagne précédente.
Plus de 135 mm de pluies sont tombées en 8
jours dans le Cercle de Bourem contre 345 mm en 14 jours pour la saison précédente.
Cette année, le Cercle d’Ansongo, grenier de la région, n’a reçu que 146 mm en
13 jours alors que pendant la campagne agricole précédente, 170 mm ont arrosé
le Cercle d’Ansongo en 18 jours», selon le constat du directeur régional. L’état des cultures est disparate. Si
certains paysans sont en train de labourer leurs champs, d’autres utilisent des
motos-pompes pour arroser leurs parcelles. Par ailleurs, le repiquage dans les
périmètres irrigués villageois (PIV) des zones de submersion libre est terminé.
Issa Maïga exploite 12
hectares dans les zones de submersion libre. Nous l’avons trouvé en train d’ériger
une digue autour de son champ avec des moyens rudimentaires comme les pioches,
les pelles et les dabas. Il indique avoir loué 6 charrues pour labourer son
champ à raison de 5.000 Fcfa par charrue et par jour. Ainsi une journée de
labeur lui a suffi pour apprêter son champ à recevoir les cultures. Il
utilisera aussi une motopompe pour arroser son champ pendant une journée et une
nuit.
Ce qui lui a coûté au total
18 heures de travail pour lesquelles la machine a consommé 15 litres d’essence
sans compter la location de l’engin à 500 Fcfa l’heure. Le riz du champ d’Issa
Maïga est à la phase végétative de semi-levé. Il souhaite que l’État réalise
une digue et un pont afin de canaliser l’eau du fleuve pour les cultures vivrières.
Une des autres préoccupations majeures de cette campagne agricole est l’insécurité
dans la région qui a poussé à l’exode massif des populations qui ont délaissé
leurs terres de cultures.
Cette situation aura un
impact négatif sur la production agricole, a déploré le directeur régional de
l’agriculture. Avec cette situation d’insécurité et de déficit pluviométrique
combinés aux manques et insuffisances d’appuis aux producteurs, la campagne agricole
est presque menacée si elle n’est pas compromise.
Les autorités régionales et la direction régionale de l’agriculture doivent se focaliser sur les préparatifs du maraîchage et de la contre-saison pour éviter la crise alimentaire qui pourrait pointer à l’horizon du fait de cette campagne qui s’annonce peu prometteuse, selon les constats.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
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