
Durant trois jours, les acteurs vont proposer des solutions concrètes pour leur mise en œuvre
Les concertations sur la certification et la signature électronique, inscrites dans le cadre du Projet de promotion, de l’accès au financement, de l’entreprenariat et de l’emploi au Mali (Pafeem) dans sa sous-composante intitulée : «Renforcement de l’utilisation des comptes de transaction et appui à l’adoption de la fintech», ont débuté hier dans un hôtel de la place. Signe de l’engagement du Gouvernement pour l’aboutissement de ce processus vital, l’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, en présence du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhmadou Ag Ilyène, de la coordonnatrice du Pafeem, Mme Touré Fatoumata Coulibaly, et des acteurs de la mise en œuvre de la certification. On notait également la participation d’experts du Bénin et du Burkina Faso qui apporteront leurs expériences dans le domaine de la certification et de la signature électronique.
Durant trois jours, les acteurs impliqués dans la
mise en place de la certification et la signature électronique vont créer un
cadre de dialogue inclusif pour analyser les enjeux liés à la certification et
la signature électronique, proposer des solutions concrètes et définir une
stratégie opérationnelle pour leur mise en œuvre.
La certification et la signature électronique sont un levier stratégique pour la gouvernance, la transparence, la compétitivité. Leur mise en place permettra d’améliorer la confiance numérique dans les services publics et privés, de réduire les coûts et délais administratifs. Elle permettra également de sécuriser les transactions financières et commerciales, et de favoriser l’intégration du Mali dans l’économie numérique régionale et mondiale. C’est dans cette dynamique que notre pays s’est résolument engagé dans un processus de transformation numérique et de digitalisation de l’administration. Ce processus, selon le ministre de l’Économie, Alousséni Sanou, ne peut aboutir sans la mise en place d’un mécanisme juridique et technologique fiable garant de la sécurité, de l’authenticité et de la confidentialité des échanges électroniques.
Vision «MALIKURA 2063- D’où la mise en place de la certification et de la signature électronique qui constitue, selon lui, l’un des piliers de la vision «Malikura gnèta-sira ka ben San 2063» et de la Stratégie nationale d’émergence et de développement durable 2024-2033. Et d’affirmer que la certification et la signature électronique représentent des outils indispensables pour renforcer la confiance numérique, soutenir la dématérialisation des procédures administratives et faciliter les transactions économiques. «Leur adoption généralisée contribuera à renforcer la gouvernance et offrir des services administratifs modernes et sécurisés», a dit le ministre de l’Économie. C’est pour répondre à ces enjeux que le gouvernement, avec l’appui de la Banque mondiale, a lancé cette initiative à travers le Pafeem afin d’accompagner le processus de mise en place d’une plate forme de certification et de signature électronique.
Le ministre Sanou a aussi expliqué que ces concertations sont une opportunité de définir ensemble les bases d’un écosystème numérique souverain et sécurisé au service de l’administration, des entreprises et surtout des citoyens. Il a réitéré l’engagement de son département à accompagner la mise en œuvre des solutions innovantes qui faciliteront la transition numérique de notre pays.
Pour le ministre chargé de l’Économie numérique,
la digitalisation de l’administration et la modernisation des services publics
font partie des ambitions inscrites dans les priorités du gouvernement. Elle
visent, dit-il, à rendre notre administration plus efficace, plus transparente
et plus proche des citoyens. Alhmadou Ag Ilyène a souligné qu’aucune
transformation numérique durable ne peut s’accomplir sans garantir la sécurité
des transactions électroniques, la confiance des citoyens et des entreprises
dans l’usage des services numériques.
Financé par la Banque mondiale, le Pafeem traduit la volonté du gouvernement du Mali et de la Banque mondiale d’accompagner les réformes structurelles nécessaires pour renforcer l’inclusion financière, soutenir l’entreprenariat, créer des opportunités d’emploi, promouvoir la digitalisation de l’administration publique. Sa coordonnatrice, Mme Touré Fatoumata Coulibaly, a souligné que la mise en place d’un dispositif de certification et de signature électronique constitue un jalon essentiel de cette ambition. Elle vise à instaurer la sécurité, la confiance et la fiabilité dans les transactions électroniques, gages d’un écosystème numérique moderne et performant. Elle a assuré que le Pafeem veillera à la bonne coordination des activités, à l’efficacité de leur mise en œuvre et au respect des engagements pris, en travaillant en étroite collaboration avec l’ensemble des parties prenantes, afin que les solutions retenues soient adaptées aux réalités du pays et répondent aux aspirations des citoyens et des entreprises.
Anne Marie KEITA
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