Le bus d'une compagnie de transport déchiqueté par un accident
Face à la recrudescence des accidents de la circulation routière qui font des victimes, le gouvernement a pris des mesures fortes pour réduire les accidents de la circulation routière qui ont tant endeuillé la population. C’est ce qui ressort du communiqué conjoint de la ministre des Transports et des Infrastructures et son collègue de la Sécurité et de la Protection civile, qui a sanctionné une réunion d’urgence, tenue le 14 juillet dernier au ministère des Transports et des Infrastructures.
Ces mesures sont relatives à l’interdiction de circulation des véhicules de transport public de voyageurs entre zéro heure et 05 heure du matin sur les axes routiers interurbains et internationaux, au respect strict par ces véhicules des limites de vitesse fixées à 50 km/h en agglomération et à 90 km/h en rase campagne, à la mise aux normes des ralentisseurs de vitesse installés anarchiquement sur les axes routiers et à la soumission des chauffeurs professionnels à la visite médicale périodique.
Les autorités exigent aussi l’application stricte de la réglementation se rapportant au contrôle technique des véhicules, aux sanctions administratives et aux peines prévues par les textes en vigueur. Autre mesures annoncées : l’intensification des activités de formation et de sensibilisation à l’endroit des chauffeurs professionnels et des gérants des compagnies de transport de voyageurs.
Elles ont été prises lors de la rencontre suite à l’identification par l’ensemble des acteurs (services techniques, compagnies de transport de voyageurs et chauffeurs) des causes d’accidents de la circulation routière impliquant les véhicules de transport de voyageurs. Des débats, il est ressorti que les accidents proviennent de la circulation des véhicules de transport de voyageurs pendant la nuit, de l’excès de vitesse des véhicules de transport public de voyageurs sur les axes routiers et de l’installation anarchique de ralentisseurs de vitesse par les populations, en violation de la réglementation en la matière.
Autres causes identifiées : les insuffisances dans la mise en œuvre des sanctions applicables aux violations du Code de la route et de la réglementation de la profession de transporteur routier, l’incivisme de certains usagers de la voie publique, l’occupation anarchique de la voie publique par les vendeurs ambulants. S’y ajoutent, l’inobservation des heures de conduite et de repos des chauffeurs, l’utilisation de chauffeurs doublons par certaines compagnies de transport public de voyageurs, en lieu et place de chauffeurs relais sur les longues distances, le dépassement du nombre de places autorisées dans les véhicules de transport public de voyageurs. Il faut aussi ajouter le mauvais état technique de certains véhicules de transport de voyageurs, la consommation des stupéfiants et des substances psychotropes par certains chauffeurs professionnels, la non application des textes relatifs au contrôle routier.
Babba COULIBALY
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