Ce sont plus de
600 élèves démunis des classes de 9è et 12è années des écoles publiques et privées
dont 45 réfugiés de Côte-d’Ivoire, de la République démocratique du Congo (RDC)
et de la République centrafricaine (RCA) qui ont bénéficié de ces cours de
soutien.
Ces candidats défavorisés au Diplôme d’études fondamentales (DEF) et
au baccalauréat (Bac) ont été formés dans leurs matières principales: mathématiques,
littérature, économie, biologie histoire-géographie, philosophie,
physique-chimie, économie et comptabilité linguistique.
La formation vise à
rehausser le niveau des candidats afin qu’ils soient mieux préparés pour
affronter les différentes épreuves des examens de fin d’année. À la fin de la
formation, des attestations de reconnaissance ont été remises aux 25 formateurs
méritants, au représentant du ministère de l’Education nationale Mady Moussa
Dembélé, au promoteur de l’INEMA Cissé Demba Diallo et au proviseur du lycée
privé la “Nouvelle école malienne (LNEMA) au cours d’une cérémonie samedi
dernier à l’INEMA.
À cette occasion, le président du Cprequam, Soumaila Cissé,
a révélé que la 2è édition des cours de
rattrapage a atteint un taux de 58%. Selon lui, la présente formation a été une
occasion d’échanges culturels, éducatifs, voire la promotion de l’excellence
dans nos établissements scolaires publics et privés à travers l’Association «Cprequam». Et Soumaila Cissé d’inviter
la jeunesse malienne d’éviter l’indifférence et l’orgueil. «Notre jeunesse a
besoin de s’unir pour être forte et faire face au challenge qui est le développement
socio-culturel et pédagogique de notre Nation», a-t-il lancé.
Par ailleurs, le
président du Cprequam a déclaré avoir constaté un délaissement total de la part
des collègues enseignants au profit des écoles privées et un manque de suivi
dans nos écoles publiques, notamment aux lycées «Askia Mohamed (LAM), Ba
Aminata Diallo (LBAD) et Kankou Moussa.
D’après lui, ceci engendre la
non-exécution des programmes scolaires dans les classes d’examen. «Ce phénomène
existe dans toutes nos régions du Mali. Nous avons besoin de leaders qui sont
pour la justice et l’humanité. En outre pour la concrétisation de nos rêves,
nous nous référons au grand écrivain et traditionaliste malien Amadou Hampâte
Ba qui disait ceci: «Si vous voulez faire une œuvre durable, soyez bon,
courageux, patient et vivable».
«En outre, si nous sommes unis, nous gagnerons»,
martèlera Soumaïla Cissé. Le promoteur de l’Institut nouvel pour l’école
malienne, Demba Diallo, précisera que les cours de rattrapage visent à compléter
les formations initiales des élèves. Il dira que quand les élèves réussissent,
c’est le futur des parents qui s’améliore.
Créé le 29 décembre 2019, le Comité
pédagogique et de recherches pour un enseignement de qualité au Mali composé de
29 membres, a pour slogan «éducation, émergence et progrès». Il se fixe comme objectif, d’assister les
enfants des couches vulnérables, de promouvoir notre système éducatif et former les jeunes pour un engagement citoyen
et le développement durable. Le Cprequam entend aussi stimuler et renforcer les
liens de fraternité entre les étudiants et ses membres.
L’Association juvénile inscrit ses actions en droite ligne des deux réflexions du premier président noir sud africain Nelson Mandela. Qui disait «L’éducation est l’arme la plus puissante du monde»avant de préciser par ailleurs qu’«Une Nation qui lit est une Nation qui gagne».
Sidi WAGUE
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