«La désinformation en période électorale et de crise» est le thème de la 1ère édition de la Grande rédaction organisée par la Fondation «Tuwindi», en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L’ouverture des travaux s’est déroulée, hier à Bamako.
La Grande rédaction de «Tuwindi» qui prend fin le jeudi prochain est un espace de travail collaboratif sous forme d’une rédaction unique constituée de différents organes de médias qui travaillent pour se partager les rôles et les ressources dans une synergie. L’exercice a pour objectifs de lutter contre les fake news (fausses nouvelles) en période électorale et de crise et de mettre en synergie tous les journalistes. Ces hommes de médias à leur tour suivent et produisent des contenus sur la désinformation et les élections qui sont diffusés au niveau de tous les organes de presse membres de la Grande rédaction.
La Grande rédaction s’intéresse à 20 journalistes d’investigation : un rédacteur en chef, un directeur de publication, quatre chefs de Desk, deux correcteurs et un infographe.
Ils sont repartis en quatre équipes. La première travaille sur les réseaux sociaux, les fausses informations et les faiseurs de fake news, les élections et la place des fake news dans la crise. La 2è équipe réfléchira sur les radios, les élections, les propagandes, la manipulation en période électorale et les agences de communication.
Les médias classiques, la désinformation et crises : rôles et impacts, le processus de proclamation des résultats, la corruption, la désinformation sont les thèmes confiés à la 3è équipe. Quant à la 4è équipe, elle travaille sur les étudiants et la désinformation en période électorale et sur la carte électorale.
A la sortie de la Grande rédaction, tous les journalistes participants doivent produire 8 articles de presse écrite, de radios, de presse en ligne, de dessin de presse et de blog sur la désinformation en période électorale et de crise. Les productions seront publiées dans les organes partenaires de la Grande rédaction. Il faut rappeler que cet exercice journalistique s’inscrit dans le cadre du projet de lutte contre la désinformation de la Fondation «Tuwindi».
Pour le coordinateur de la Plateforme web
d’informations et de lutte contre la désinformation «Bébéré», Abdoulaye Guindo,
les fake news sont aujourd’hui devenues une épée de Damoclès sur la tête des
journalistes et communicateurs. Selon un sondage du Centre international
canadien pour la gouvernance et l’innovation, 9 personnes sur 10 admettent
avoir déjà cru à une fausse information, explique le blogueur. Le directeur
exécutif de la Fondation «Tuwindi», Tidiani Togola, a rappelé que sa Fondation
tente toujours d’innover et d’apporter des démarches qui permettent d’obtenir
des résultats pour améliorer les pratiques dans les médias.
«Quand les professionnels
des médias sont réunis, ils deviennent une très forte équipe et plus efficace.
Nous avons l’intention de réunir la Grande rédaction au moins 2 à 3 fois par an
en fonction des résultats de cette première édition», a-t-il dit, avant de
rappeler qu’en 2020, Tuwindi avait mis en place un dispositif de veille, de
contre discours et d’éducation aux médias auprès des populations, en ligne Ã
travers la création d’une plateforme mobile dénommée «Wuya» ou encore mensonge
en français.
Cet outil a compté plus de 1.500 informations vérifiées sur plus de 2.000 demandes, dont 72% étaient des fausses informations.
L’administrateur délégué de la Maison de la presse, Mahamadou Talata Maïga a soutenu que la Grande rédaction permettra de corriger, proposer, vérifier et croiser les informations viables pour nos consommateurs.
Sidi WAGUE
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